Les rapport d'experts de notre chère direction,
ceux la même qu'ils ont fournis lors des tables rondes
qui ont eu lieu en Préfecture, indiquent de
façon nette et sans bavure que les locaux et le
matériel était hors d'usage dans des
proportions variant entre 75 et 100 %. Nous n'allons pas
revenir sur la facilité avec laquelle nous avons
démonté leurs arguments tant ceux-ci
étaient "légers".
Par contre nous avons une preuve visuelle qui vous permet
de juger par vous même, car vous n'êtes pas
obligé de nous croire.
Tout d'abord situons le lieu : le conditionnemnt. Il
s'agit de l'atelier le plus touché puisque les
machines ont trempées dans l'eau pendant plus de 15
jours. Donc en théorie matériel détruit
à 100 %, rien de récupérable.
Visualisons le lieu pour commencer
Cliquez sur la vignette pour agrandir.
Voici maintenant la partie de la machine qui a
été démontée
Il s'agit du conformateur (mise en forme) et de la
machoire qui permet la soudure du sachet aluminisé
sur toute sa longueur.
Les deux photos suivantes, montrent à gauche la
machine intacte et à droite le bloc suivant sur la
même machine sans la pièce (partie
centrale)
Cliquez sur les vignettes pour agrandir.
Lors du démontage par les mécanos, la
raison était d'envoyer les pièces chez le
fabricant en vue de réparation. Or lors d'une de nos
visite au siège à Lyon, dans le hall
d'entrée se trouve un présentoir où
sont exposés différents types de produits.
"Tiens, un sachet d'un Kg comme celui que l'on faisait
à Arles". Date de fabrication : janvier 2004. En
pleine période où l'on nous disait "Ne vous
inquietez pas, nous avons besoin de temps pour la bataille
contre les assurances".
Je vous entend déjà dire et alors : si la
pièce était inutilisable, il est normal qu'ils
en ait achété une autre pour produire chez un
concurent en attendant. D'accord mais la machoire de la
machine en question comportait un petit défaut et
pour l'oeil du mécano qui la connait par coeur, il
s'agit d'une signature indiscutable.
Les éléments qui ont trempés dans
l'eau , s'ils avaient été traité de
manière à les remettre en état
rapidement auraient pour une grande partie fontionnés
et aujourd'hui, bien peu ne serait pas encore en action.
L'attente des assurances était une excuse pour que
les machines qui auraient pu être
récupérées, soient inutilisables de
façon certaine.
Menteurs, voleurs, arnaqueurs, trafiqueurs, rien ne
manque à leur panoplie de Patrons
voyoux.
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