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Bonnes nouvelles pour Nestlé |
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mardi 27 juillet 2004 La justice suspend la fermeture de l'usine Nestlé-Marseille |
Des employés de l'usine Nestlé de Saint-Menet sont rassemblés devant l'entreprise, mercredi |
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- Le tribunal de grande instance de Marseille a ordonné mardi à la société Nestlé France de suspendre sa procédure de fermeture de l'usine Nestlé de Marseille, tant qu'elle n'aura pas informé précisément les 427 salariés sur l'offre de reprise présentée en mai par le groupe Legal. "Ordonnons la suspension de la consultation du comité central d'entreprise sur le projet de fermeture de l'usine de Saint-Menet jusqu'à ce que la société Nestlé France SAS ait donné une information complète et précise sur l'offre de cession du groupe Legal, conformément aux dispositions légales", écrit, dans son ordonnance, le juge des référés qui statue en urgence. La justice a donné un mois à Nestlé pour informer le CCE sur le dossier du repreneur. Une fois qu'elle l'aura fait, "la consultation du CCE pourra reprendre sur le projet" de fermeture du site, a expliqué le tribunal. Le tribunal a en outre condamné la filiale française du géant suisse de l'agroalimentaire à verser la somme de 1.000 euros aux demandeurs, le CCE de Nestlé France et le comité d'établissement Nestlé-France de Marseille-Saint-Menet. "Il est clairement démontré que la société Nestlé France SAS n'a pas permis au CCE d'être consulté sur la possible reprise de l'entreprise par le groupe Legal et alors même que cette solution serait plus favorable au maintien de l'emploi", a précisé le juge. "Donc Nestlé doit revoir sa position et sa méthode et ouvrir de nouvelles négociations", a immédiatement commenté le syndicat CGT de Nestlé France. "C'est grâce à la mobilisation des salariés du site et des organisations syndicales, depuis le 12 mai, que cette décision peut aujourd'hui ouvrir d'autres perspectives pour la poursuite de l'activité industrielle et la sauvegarde des 427 emplois", a ajouté le syndicat. Nestlé entend fermer en juin 2005 l'usine de Saint-Menet, créée il y a 52 ans dans la banlieue marseillaise, qui produit du café soluble, de la Ricoré et des tablettes de chocolat. |