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4 - Montée en puissance du conflit - 01 Mai 2004 : Pour cette journée particulière, il a fallu se couper en trois : une petite délégation de Lustucru Riz s'était rendu au défilé se déroulant dans les rues de Marseille, le gros de troupe participant au défilé d'Arles, quand au reste ils assuraient la permanence à l'usine. Le repas clôturant traditionnellement le défilé, se déroulait cette année dans les locaux de l'usine. La paella servie à plus de 400 personnes, le groupe musical de groove oriental "Vah" ont fait de cette jounée, plus que jamais, une grande fête de la solidarité. L'argent récolté à cette occasion vas nous permettre d'organiser des actions, visant à pousser nos dirigeants à réviser leur position, car comme nous le répétons de plus en plus souvent "NOUS NE LACHERONS RIEN !!!"
- 3 Mai 2004 : Courrier adressé à la Mutuelle Provençale d'Arles la remerçiant de prendre à sa charge ( combien de temps le pourra-t-elle ?) la part patronnale trimestrielle qui n'a pas été versée début Avril par notre direction. C'est une honte !!! S'attaquer directement à notre protection sociale pour nous faire céder. Ce sont de veritables ASSASSINS qui essaient de nous atteindre en rendant plus difficile le droit à la santé.
- 5 Mai 2004 : Une délégation du personnel des boulangeries artisanales (une douzaine de personnes) viennent de Marseille pour nous soutenir dans notre notre lutte en nous offrant pour le repas de midi, côtelettes, saucisses, merguez. Un grand merci à eux pour leur solidarité qui fait chaud au cur.
- 6 Mai 2004 : Parti en bus d'Arles vers les 9 h 30 nous nous pointons devant les Grands Moulins Maurel, usine de broyage qui approvisionne l'usine de fabrication de pâtes de la Montre (voir jounnée champètre du 21 Avril 2004). Nous bloquons les trois accès à l'usine et les entrées et sorties de camions sont interronpues pendant 3 heures.
-7 Mai 2004 : Table ronde à la Préfecture de Marseille, avec les même protagonistes que lors de celle tenue le 16 Avril 2004, à l'exception de Hervé Schiavetti, maire d'Arles, qui n'a pus être présent. La direction, malgré le dossier accablant qui démontre que les raisons de la fermeture sont totalement irrecevables, campe sur ses positions. Jusque là rien d'étonnant. A-t-on déjà vu un patron changer d'avis sur une simple demande ? Ce qui est plus surprenant c'est l'attitude du Préfet ainsi que celle du Trésorier Payeur Général. Celle-ci est à l'opposé de celle qu'ils avait adoptée lors des précédentes réunions. Ils se montrent passifs et presque désintéressés de ce qui se déroule sous leurs yeux. Es-ce-que "le pouvoir de l'argent" est passé par là ? Il reste l'attitude très offensive de Michel Vauzelle, qui prends à parti la direction, et vas intercéder auprès de Nicolas Sarkozy pour déclencher le plus tôt possible une entrevue entre les représentants du personnel, le représentant des actionnaires et lui-même. Que sortira-t-il de là ? L'avenir nous le dira. De toutes façons, nullement découragé, nous sommes plus que jamais déterminé à ne rien lâcher et nous continuons de scander : "Callejon t'es foutu, Lustucru est dans la rue".
- 8 Mai 2004 : On connais "l'impartialité" de certains médias Français. Mais certains journalistes enterrent le dossier un peu vite. A "la Provence" on croit que lorsqu'un patron à parlé tout est dit. A force de banaliser les fermetures d'entreprises, ils tendent a faire penser que l'on ne peut rien faire. Nous sommes scandalisés, bien qu'habitués, par une information "nulle" écrite par des "nuls". Voir notre coup de gueule au rédacteur en chef de "La Provence", Mr René Gérard.
- 9 Mai 2004 : à 17 h 50 sur FR3, l'émission "3600 secondes", sous le titre "Riz amer", retrace sur le vif la journée du 26 mars, annonce du projet de fermeture de l'usine. Le reportage retranscrit bien l'athmosphère de cette journée particulière. Merci à l'agence CAPA, qui a produit le reportage, de ne pas avoir déformé la vérité, comme c'est si souvent le cas.
- 11 Mai 2004 : Aujourd'hui devait ce tenir à Lyon, la réunion du CCE qui n'avait pu avoir lieu le 30 avril a cause de notre présence dans les locaux du siège ce jour là (voir plus haut). Dans la journée du 10 nous apprenons que cette réunion est de nouveau reportée. Dommage, nous nous faisions une joie de retourner leur dire, avec plus de virulence que la première fois, notre façon de penser. C'est d'autant plus regrétable que nous étions plus d'une centaines ( 2 bus ) à vouloir faire cette excursion. Cela revient-il à dire que nous les dérangeons ? Si c'est le cas, que la direction sache que nous ne faisons que commencer et qu'elle n'en a pas encore fini avec ces salariés qu'elle veut laisser sur le bord du chemin. Hasta la victoria siempre
- 12 Mai 2004 : Préparation de la grande manif du 14 mai. La campage d'affichage reprend, préparation des banderoles, voiture sonorisée qui parcours la ville. Il faut nous organiser pour reçevoir pour le repas de vendredi midi tous les participants qui viendrons, quelquefois de très loin. Tout ceci est du travail mais nous nous devons de bien accueillir toutes les marques de soutien qui nous seront apportées.
- 13 mai 2004 : Encore une belle journée pour le patronat, avec l'annonce du licenciement de 427 salariés chez Nestlé Saint-Menet. Ces salariés sont assommés par la sentence qui vient de leur tomber dessus et nous allons leur apporter notre soutient. Vers 12 h est organisé un barbecue devant les portes de l'usine Nestlé. Voir les photos au chapitre "Lustucru riz vivra !" De notre coté, nous recevons ce matin un courrier de notre cher PDG M. Pasgrandchose, heu.. pardon Peudevin (dit le menteur, ne l'oublions pas), qui nous fait comprendre dans des termes choisis que notre intérêt est de suivre ses conseils de reclassement. Ce même Peudevin contacte Serge Bonutti, Délégué CGT, pour connaître nos intentions par rapport à leur ultimatum qui se terminait le 13 au soir. (début de la procédure de licenciement). la réponse est claire et nette : tant que nous n'avons pas de réponse de Nicolas Sarkozy, il n'est pas question de discuter de quoi que se soit et surtout pas des licenciements. Si notre PDG était un Peu Devin il saurait que nous n'allons pas, au bout de 50 jours, dire tout à coup "Amen" à la suite de ses écrits. Nous recevons ce soir dans le local du CE de NOTRE usine, des copains de Yoplait Le Mans qui sont venus pour la manifestation de demain. Ceux-ci nous apportent un soutien financier. Nous les en remercions vivement. Une mention spéciale pour les carrosseries Amblès, Zone industielle Nord à Arles, qui nous ont tiré d'un gros pétrain, le tout en une demi heure et avec une gentillesse et une disponibilité dont peu de commerçants font preuve. Comme quoi tous les patrons ne sont pas des patrons "voyous" et qu'il en reste qui savent ce que le mot solidarité veut dire. L'ensemble du personnel les remercient de tout cur. ![]() |
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