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3 - On organise la contre attaque - 2 avril 2004 : Tenue d'un Comité départemental à Vitrolles. Acceuil chaleureux des militants CGT qui s'engagent à participer à la manif du 7 acril. Une pétition circule parmi la population, contre la fermeture du site. Celle-ci est très bien acceuillie (voir le nombre de signatures manuscrites en page "Signez la pétition". Réponse à Mr Guy Calejon, notre PDG, en retour de la lettre adressée a l'ensemble du personnel et expliquant pourquoi la fermeture de l'usine était ineluctable. Tous les arguments avancés dans ce courrier sont démontés point par point tant ceux-ci sont vraimment sans consistance. Voir la lettre envoyée par la direction. - Voir la réponse des délégués du personnel
- 6 Avril 2004 : Rendez-vous avec la DDTE
- 7 Avril 2004 : Le personnel de Lustucru Riz rejoint par des délégations des usines Panzani de La Montre, de Lyon, de Genevilliers ainsi que par de nombreux représentants de toutes les branches d'activité des Bouches du Rhône défilent pour manifester dans les rues d'Arles. Le cortège, qui grossit au fur et a mesure qu'il avance, se compose de 3000 personnes. Depuis longtemps on n'avait vu une telle prise de concience dans les rues Arlésiennes. La manif se termine par un discour place de la Mairie. Parallèlement, Serge Combier met en difficulté Mr Peudevin, lors d'une discussion en direct dans le 13/14 sur FR3.
- 9 Avril 2004 : Alertés par l'augmentation de la température à l'intérieur des silos, les délégués du personnel font intervenir les pompiers pour parer à tout risque d'explosion ou de feu. En effet, notre direction à laissé pourrir le riz qui avait été mouillé dans les silos de stockage. Devant cette attitude irresponsable de nos dirigeants, les pompiers exigent que soit dégagés au plus vite les produits pouvant présenter un danger.
- Du 9 au 12 Avril 2004 : Présence des délégués du personnel à la Féria d'Arles. Le club taurin "Les petits Arlesiens" verse en solidarité 1euro par paella servie : soit au total 690 euros. Un grand merci à eux.
- 13 Avril 2004 : Frédéric Dutoit, député des BDR du groupe Comuniste et républicain dépose une proposition de résolution tendant à la création d'une commission d'enquète parlementaire relative à l'annonce de la fermeture de l'usine LUSTUCRU RIZ ARLES. Proposition de résolution :
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- 14 Avril 2004 : Un courrier est envoyé à Guy Calejon, exigeant le versements des accomptes du mois d'avril, ainsi que la délivrance des médailles du travail dont le terme est largement dépassé. Il est également souligné que le prétexte de l'occupation de l'usine n'est pas recevable pour ne pas délivrer les attestations patronales réclamées par les salariés.
- 16 avril 2004 : Une table ronde composé du PDG de Panzani, Mr Calejon, du PDG de la filière Riz, Mr Peudevin, du préfet, de Hervé Schiavetti, maire d'Arles, des divers réprésentants de la région et du département ainsi des représentant des différentes organisations syndicales se tient à 9 heures. - 19 Avril 2004 : La Direction qui dans un premier temps reste sur ses positions, finit par accepter, devant la pression exercée par toutes les autres parties, d'étudier, lors d'une reunion technique, les propositions qui lui seront faites. Chaque fois qu'un proposition est avancée, ils trouvent un nouvel argument pour ne pas accepter. Lors de cette réunion, Guy Calejon n'est même pas présent... La table ronde initialement prévue le 23 avril, est repousée au 27 avril - 21 Avril 2004 : Journée de "détente". Un pique-nique est organisé avec barbecue, devant l'entrée de l'usine PANZANI de La Montre à Marseille. Arrivé vers les 10 H 30, nous bloquons l'entrée et la sortie des camions venus charger. Distribution de tracts aux feux et carrefours voisins. Les Marseillais en grande majorité nous soutiennent. Vers 14 h 30 nous libérons l'accès au site au grand soulagement de la direction qui se posait des questions sur l'iminence de notre départ.
- 27 Avril 2004 : Seconde table ronde Les propositions des services de l'Etat et les Collectivités Territoriales sont les suivantes :
Cette somme couvre 90 % du coût de la réhabilitation Il faut ajouter de plus 1,4 millions d'euros d'aide des ASSEDIC concernant le personnel et permettant de couvrir la période necaissaire à la remise en état du site. Malgré cela Guy Callejon refuse obstinément. Mais que veut-il de plus ? Il avance même que la réhabilitation du site mettrait en péril les 1400 emplois du groupe PANZANI. Et allons-y, maintenant le chantage à l'emploi, pourquoi se gêner ? Devant cette attitude inqualifiable, et sous la pression des pouvoirs publics et des délégués du personnel, la direction est contrainte d'accepter une contre expertise géologique et financière dont les résultats devrait être connus le 7 mai. Cette étude ne peut tendre à prouver qu'une chose, c'est le manque de consistance des arguments de PANZANI. Ce même jour les délégués du personnel font parvenir un courrier à Nicolas Sarkosy lui demandant de prendre ses responsabilités.
- 29 Avril 2004 : Nous recevons un second courrier de la direction nous faisant comprendre que notre interêt est d'en terminer rapidement. Ben voyons!!!
- 30 Avril 2004 : Nous montons en bus au siège à Lyon, où se tient une réunion du CCE (Comité central d'entreprise). A cette réunion était présents Mr Callejon (PDG de Panzani), Mr Peudevin (PDG de Lustucru Riz), Mr Fortunato (Représentant des actionnaires), les délégués syndicaux des différents sites de production. Nous arrivons vers 10 heures Comme nous n'étions pas invités, nous faisons une entrée en force pour accéder à la salle où se tient la réunion. Notre intrusion, quoique bruyante se passe sans heurts et les échanges sont seulement verbaux. Pendant plus d'une heure trente, l'intervention des salariés, qui ne resistent pas à l'occasion de vider leurs sacs, laisse peu de place aux explications hésitantes de Mr Callejon, qui se cantonne le plus souvent dérrière un "Je n'arriverais pas a vous convaincre". C'est qu'i l a peu de chance qu'on le croit après tous les mensonges qu'il nous a raconté !! Nous en profitons par lui faire le retour du courrier reçu le 29 avril. Les missives volent dans la pièce et jonches le sol. Dans la deuxième partie de notre intervention, le ton est plus pausé, mais encore plus déterminé, chacun réaffirmant aux représentants de la direction, que nous n'avions plus rien à perdre et que nous irions jusqu'au bout ... Vers 14 h 30, nous quittons la salle de réunion sur l'air de " Ce n'est qu'un au revoir... ". ![]() |
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