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Le conflit pas à pas ...

16 - Encore des difficultées (on a l'habitude)  

- 06 janvier 2005 : A aujourd'hui la principale pierre d'achoppement pour le redémarrage est la cession du site. En effet celle-ci est annoncée depuis le 26 juillet officiellement (courrier du ministère). Force est de constater qu'a ce jour aucune réalité n'est donné à ces écrits.

Nous sommes en train de nous mobiliser pour aller chercher ce qui nous revient de droit. Nous ferons tout ce qui sera nécessaire pour l'obtenir. Personne ne doit avoir le moindre doute là dessus. Qui peut croire qu'au bout de dix mois de lutte nous allons faiblir sous prétexte que les difficultés sont encore nombreuses. Le problème est en réalité complexe et très simple à la fois. Très complexe car, les pouvoirs publics sont sous le regard des autres travailleurs qui prendront appui sur notre lutte pour forger les leurs. Très simple car, pour le patronat, tolérer que des salariés puisse un tant soit peu relever la tête est quelque chose de totalement impensable. La fameuse résignation entretenue par le patronat et résumé par la phrase "De toute façon on ne peut rien faire, les patrons sont trop forts", va en prendre un sacré coup.

Une campagne d'affichage, pour réafirmer notre volonté, a été meneé dans tous les carrefours de la ville. (Voir photos)

Mercredi prochain, 12 janvier, Assemblée générale à 14 heures dans l'usine.

 

- 12 janvier 2005 : Distribution ce matin au marché de tracts appelants à la réunion publique du 19 janvier 2005. Cette réunion a été organisée à l'appel du "Collectif de lutte pour la reprise de l'usine Lustucru". Il s'agit d'un rendez-vous important, car les diverses personnalités (Préfet, sous-Préfet, Président du conseil Régional, Président du conseil général, Maire, etc.) sont invitées à venir affirmer en public leur prise de position par rapport à notre affaire.

Lors de l'assemblée générale qui se déroule cet après-midi, Henri Lelarge (qui a participé au montage du dossier de la SCOP), est allé déposer les statuts de la SCOP "Arles Rizd'ici". Cette SCOP est "transitoire". En effet elle va permettre, alors que la cession du terrain n'est pas encore officialisée et lorsque l'accord de la DDTE (Direction départementale du travail et de l'emploi) sera obtenu de commencer la remise en état du site.

Cette SCOP va permettre de gagner du temps sur les formalités et donc favoriser la reprise avec la SCOP définitive avec ses 90 emplois le plus rapidement possible.

Prochains rendez-vous :

14 janvier 2005 à 17 h 30 à l'usine : présentation de nos Vœux. Des invitations nombreuses ont été envoyées (Préfet, sous-Préfet, Président du conseil Régional, Président du conseil général, Maire, etc.) et toute personne sympathisante est la bienvenue.

18 janvier 2005 à 14 heures : assemblée générale à l'usine à 14 heures, puis rassemblement à la sous-préfecture à 16 h 30.

19 janvier 2005 à 18 heures : réunion publique (voir plus haut).

 

- 14 janvier 2005 : Hier, 13 janvier, une petite délégation, est allé à Marseille pour recevoir les voeux de l'UNION DEPARTEMENTALE CGT. Le soutien et surtout de suivi de notre lutte dans tout le département nous surprend toujours.

Le 14, à 17 h 30, nos représentants et nous-mêmes présentions nos vœux à la population et aux élus qui étaient venus à notre rencontre. Après le traditionnel discours en plein air, l'ensemble des présents ont investi les bureaux administratifs, trop exigus pour l'occasion pour boire le verre de l'amitié et se réchauffer. Les discussions allaient bon train pour savoir exactement où nous en étions à ce jour. (voir photos)

 

- 19 janvier 2005 : Grande réussite de cette réunion publique à 18 heures à la salle des fêtes. La salle était pleine de citoyens conscients de cette situation intolérable. Après que Guy Champion, représentant du Collectif de lutte, ai remercié tous les présents, la parole est donnée à Serge Bonutti qui résume les 10 mois de lutte. La salle participe bien au débat et Hervé Schiavetti est appelé à répondre à la question de la cession du terrain par Panzani. Il confirme bien qu'une conversation téléphonique avec les dirigeants de Panzani a bien débouché sur le fait que la cession du terrain devait se faire à la mairie. Hervé Schiavetti a donc écrit à Panzani pour demander confirmation écrite.

De son coté Michel Vauzelle, a bien précisé qu'il n'est pas question que la région reviennent sur ses engagements et qu'il sera à nos cotés pour que ce scandale ne puisse arriver à son terme.

Les grands absents de cette soirée sont :

Le Préfet, le Sous-Préfet, M. Rolland Chassain, député de la 16ème Circonscription n'ont pas jugé bon de répondre à l'invitation du Collectif de lutte. Leur absence parle d'elle-même. (voir photos)

Coté préfet, justement une table ronde est annoncée pour le 31 janvier 2005. Permettra t'elle d'avancer de manière constructive sur le dossier ? De toute façon une mobilisation importante est prévue pour ce jour là.

 

- 20 janvier 2005 : Très grosse manifestation de la fonction publique à Marseille. Nous participons au cortège parce que nous sommes solidaires de toutes les formes d'exploitations des travailleurs quels qu'ils soient. Le problème est lié : que l'on soit du public ou du privé le combat est le même car si les emplois diminuent dans le privé, le secteur public en sera affecté aussi. (voir photos)

 

- 21 janvier 2005 : Ce soir à 18 heures, le Maire présentait ses vœux à la chambre de commerce et d'industrie du Pays d'Arles. La veille au soir lors de la réunion du Collectif de soutien, un nouveau tract est conçu, appelant à la manifestation du 28 janvier (concert de casseroles. Départ sur la place de la République à 18 heures). Ce tract est distribué auprès du public venu aux vœux du Maire ainsi que le lendemain sur le marché.

Cette manifestation a pour but de montrer la mobilisation des Arlésiens derrière les Lustucru à la veille de la Table Ronde (lundi 31 janvier) qui doit se tenir à Marseille en Préfecture et devrait être très importante pour notre avenir. Le Préfet va devoir se positionner plus clairement que ce qu'il l'a fait jusqu'à maintenant.

 

- 26 janvier 2005 : Aujourd'hui nous partons en direction de Marseille, pour une destination inconnue surtout des autorités, qui pour l'occasion n'hésite pas à mettre deux motards de la police derrière notre bus pour voir où nous allons. La destination est l'usine de La Montre à Marseille. Arrivée 8 h 30. Le but : faire comprendre à Panzani que nous insistons "lourdement" pour qu'il soit présent à la Table ronde du lundi 31 janvier. Nous commençons par tagger, puis encoller d'affiches l'entrée du site. Puis nous enchaînons le portail : les camions ne peuvent ni rentrer, ni sortir. Nous faisons une petite visite dans l'atelier de production et nous sommes désolés si par inadvertance et devant l'émerveillement de voir une usine en fonctionnement, nous avons appuyé sur quelques boutons "d'arrêt d"urgence". Il faut dire que malgré nos négociations pour arrêter la production dans de bonnes conditions, la direction est restée sourde, donc elle est seule responsable de la perte de production occasionnée.

Traditionnelles grillades, puis des déléguations venues de l'extérieur (Nestlé) pour nous soutenir se joignent à nous, ainsi qu'une partie du personnel de l'usine. Meeting et échange avec le personnel de la Montre. A 13 h 30 lors du changement de poste du personnel, nous faisons sortir tous ceux qui sont dedans, par contre tous ceux qui se présentent pour l'après-midi, vont pouvoir profiter de cette magnifique après-midi ensoleillée.

Vers les 17 heures nous libérons l'usine. Avant de partir nous apprenons que le Préfet a donné rendez-vous à nos représentants le lendemain à 11 heures. Ce qui est écrit par terre devant l'usine "L'état ne doit pas être complice !" aurait-il fait tiquer le représentant de l'Etat en question ? (voir photos).

 

- 28 janvier 2005 : A l'appel du Collectif de lutte pour la reprise d'activité, ce soir était donné sous les fenêtres du sous-préfet un concert de casseroles et autres ustensiles de cuisine pour d'une part lui réclamer de recevoir une délégation du collectif et d'autre part lui signifier que l'état ne peut rester complice des patrons voyous. La réponse, faite le matin même par téléphone, à la demande d'audience, est qu'il n'a rien à nous dire de plus que le Préfet et donc nous verrons le 31. Lui n'avait peut être rien à dire, mais par contre le Collectif aurait aimé avoir le droit de s'exprimer.

Malgré un froid glacial la manifestation a rassemblé environ 150 personnes. Tout le monde s'est réchauffé en jouant la sérénade pendant environ 1 heure. (voir photos)

 

- 31 janvier 2005 : La table ronde prévue aujourd'hui ne prend pas du tout la tournure escomptée par le Préfet. Tout d'abord pour l'anecdote et surtout pour ceux qui connaissent la Préfecture à Marseille, habituellement les manifestants sont contenus derrière les barrières. A notre arrivée les CRS n'étant pas en place, nous avançons jusque contre la porte de la Préfecture. Le service d'ordre arrive en courant pour protéger cette attaque contre un bâtiment public. Du coup nous restons là et chantons la sérénade à notre bien aimé Préfet "qui s'occupe si bien de nous". Comme il n'est pas insensible à nos magnifiques voix, le voilà qui sort dans la rue pour tailler une bavette avec nous. Franchement plus hypocrite, tu meurs ! Il vient nous dire qu'il va nous trouver des emplois, alors que 5 minutes plus tard à l'intérieur, il compte annoncer la mise à mort de la SCOP.

Car les questions qu'il a posées à nos représentants 72 heures avant, oui vous avez bien lu, 72 heures, il sait d'avance qu'elles n'auront pu être solutionnées, surtout que les réponses dépendent de PANZANI. Au bout de 10 mois de recherche de solution, le Préfet donne 3 jours pour régler le problème. Et qu'a t'il a proposé en échange de son refus, rien bien sûr, puisqu'il n'a rien fait depuis tout ce temps pour trouver une solution. C'est pourquoi nos représentants lui disent en résumé : nous avons un projet avec 90 emplois et vous qu'est ce que vous avez ? Donc la balle est dans votre camp, si vous persistez à refuser la SCOP proposez-nous votre solution et on va se mettre à votre place et compter les points comme vous l'avez fait jusqu'à aujourd'hui. (voir photos)

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