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Le conflit pas à pas ...

17 - Le combat reprends de plus belle  

- 2 février 2005 : Nouvelle incursion dans une usine du Groupe Panzani. Aujourd'hui, c'est l'unité Marseillaise des Grands Moulins Maurel qui est visée. La production est arrêtée, le chargement et déchargement des camions impossible. Les murs de l'usine se prêtent parfaitement à l'expression de notre colère envers ces complices du génocide de l'emploi dans notre département : l'Etat et Panzani. (voir photos)

 

- 5 février 2005 : La manifestation prévue à Marseille ce jour à 15 heures pour les 35 heures et l'emploi a été un grand succès. Plus de 50 000 maniifestants sont partis du Vieux Port, les Lustucru en tête, en passant par la Cannebière, le Cours Lieutard, la Place Castellane et la rue de Rome, pour se terminer devant la Préfecture. Lorsque les premiers sont arrivés devant la Préfecture, ils voyaient le cortège s'écouler sur le cours Lieutaud, par les rue transversalles!! (voir photos)

 

- 7 février 2005 : Le Préfet se trouvait à Arles dans la matinée. Les salariés sont allés à sa rencontre à sa sortie de la sous-préfecture. Celui-ci a subi un feu nourri de questions au sujet de sa décision. Le Préfet a émis l'idée d'un débat public pour clarifier la situation, après avoir dit que nos représentants nous avaient menés en bateau. C'est pour cela que nous n'attendrons pas, nous organiserons le débat nous-même, si le Préfet ne le fait pas, car nos représentants et nos experts ne craignent pas la discussion. (voir photos)

 

- 8 février 2005 : Aujourd'hui, on joue à l'extérieur, à Marseille. C'est les silos de Bellevue dans le quartier St Just. Il s'agit de l'usine qui approvisionne le site de La Montre. Nous arrivons vers les 8 h 30. Schéma classique : blocage des portails, arrêt de la production. Puis après le traditionnel barbecue. Comme la braise n'est pas éteinte, nous commençons à brûler les pneus que nous avons découverts dans le bâtiment désaffecté en face. Le feu de joie se prolonge jusque vers 14 h 30. Nous avions conclu un arrangement avec les autorités : si nous partions avant 15 heures nous n'aurions pas les CRS. A 15 heures nous sommes dans le car et nous rentrons à l'issue de cette journée bien remplie. (voir photos)

 

- 9 février 2005 : A 14 heures se tenait une assemblée générale devant traiter entre autres choses de la lettre envoyée par la direction qui stipule que les salariés qui ont opté pour le congé de reclassement, mais qui ne se seront pas présentés au 15 février 2005 à la cellule de reclassement se retrouveront de fait au chômage le lendemain. Aussi d'un commun accord, une grande partie d'entre nous se dirige dès la fin de la réunion vers la cellule de reclassement. Il peut sembler au premier abord que nous avons cédé. Il n'en est rien, car l'occupation de l'usine continue et n'avons fait que nous conformer à une procédure que nous aurions dû commencer il y a 4 mois.

 

- 12 février 2005 : Sous un temps gris, la manifestation à l'appel du "Collectif de lutte" démarre à 10 h 30, après un discours d'un membre du collectif et celui de Serge Bonutti (délégué CGT). La manifestation rassemblait entre 800 et 1000 personnes. Nous descendons le marché vers la permanence du député Rolland Chassain qui brille depuis le début du conflit par son absence. Nous reprenons le marché à contre sens, puis nous remontons vers la Sous-Préfecture devant laquelle nous faisons une halte, sous contrôle d'un cordon de CRS. Retour sur la place de la République où la manifestation se dissout vers les 12 heures. (voir photos)

 

- 15 février 2005 : Dans notre série "nous visitons toutes les usines du groupe PANZANI", aujourd'hui nous allons à Vitrolles, chez FERICO. Cette unité fabrique principalement du couscous. Dois-je répéter les règles du jeu avant de commencer ? Non, vous les connaissez. Ca ne fait rien je recommence : Arrivée à 8 h 30, fumigènes, tags sur les murs, blocage des entrées et sorties, arrêt de la production, feu de palettes. Départ à 15 h 30. (voir photos)

 

- 17 février 2005 : Un comité de suivi doit se tenir dans les murs de la cellule de reclassement. De quoi s'agit-il ? Depuis que le congé de reclassement est en place des réunions constituées des représentants de la direction de Lustucru Riz, de la Direction Départementale du Travail et de l'Emploi (DDTE) et de nos représentants syndicaux doivent permettre de suivre l'évolution du reclassement du personnel.

Nous avons tout d'abord à l'usine une assemblée générale, à la suite de laquelle nous décidons d'accompagner nos représentants au comité de suivi pour rencontrer la Direction et lui dire de vive voie que même s'ils font la sourde oreille, le conflit n'est toujours pas réglé et qu'i faudra bien que nous revoyions Panzani autour d'une table. Nous pénétrons donc dans les lieux sans difficultés et les échanges verbaux durent une bonne demi-heure avant qu'arrive la question importante : "M. Peudevin, appelez M. Callejon et demandez-lui une date. Nous ne sortirons pas d'ici tant que nous n'aurons pas de réponse". (voir photos)

Comme tous les protagonistes sont là, le problème est réglé rapidement. M. Peudevin propose la date du jeudi 24 février. M. Corniquet (DDTE) est d'accord et nous aussi. Ce retour autour d'une table ne veut pas dire que les problèmes vont se régler en une réunion, mais il s'agit d'un premier pas après 4 mois.

 

- 18 février 2005 : Se tenait en sous-préfecture à 10 heures, une réunion qui devait décider de la Convention de Revitalisation du Territoire. Car bien sûr, il s'agit de confondre tout ce que nous avons obtenu par la lutte avec des sommes qui viendront soit disant permettre de créer des emplois dans le pays d'Arles. Ce genre de procédure n'est jamais contrôlé par qui que ce soit dans le temps et la réalité des faits est que l'on fait croire que tout a été fait pour venir en aide aux salariés alors qu'il n'en ait rien. Les membres du "Collectif de lutte pour le redémarrage" étaient présents ainsi que nombre de salariés de SOPREX, qui est installée dans la zone industrielle et sont menacés de fermeture eux aussi. Nos représentants lisent une déclaration et quittent la table. (voir photos)

 

- 22 février 2005 : Se tenait ce soir une réunion du "Collectif de lutte…". Pour ceux qui n'auraient pas suivi, il s'agit d'associations, syndicats, partis politiques, mouvements mutualistes, citoyens… qui se sont regroupés pour apporter le soutien le plus large possible et diffuser une information auprès de la population qui permette de donner une information la plus objective possible. Or, certains membres se plaignent de manquer d'information, depuis la création du Collectif le 12 novembre. Donc pour préparer le débat public auquel sera invité le préfet, puisque celui-ci souhaitait ce genre de rencontre, Henri Lelarge (initiateur du projet de Scop) sera présent lors de la prochaine réunion du 1er mars pour apporter tous les éclaircissement nécessaires. Si vous êtes intéressés n'hésitez à venir à la réunion (voir section "Collectif de lutte").

 

- 23 février 2005 : Un comité central d'entreprise se tenait aujourd'hui au siège de Panzani à Lyon. Il s'agissait de ce que nous avions annoncé au mois mois d'août 2004, c'est-à-dire le rachat du groupe Panzani par le Groupe Espagnol Ebro Puleva.

Voici ce qui est annoncé à ce sujet sur internet :

ECO : Cession Panzani : PAI Partners consent l'exclusivité de la négociation à Ebro Puleva

PAI Partners, actionnaire majoritaire de Panzani, a annoncé qu'il avait consenti une exclusivité de négociation en vue de la cession de ce dernier au groupe agroalimentaire espagnol Ebro Puleva, dans un communiqué publié mercredi à Paris. Le comité d'entreprise de Panzani, leader dans les secteurs des pâtes, des sauces et semoules en France, est convoqué à ce sujet le 4 mars et une décision sera prise à l'issue de la procédure de consultation, ajoute le communiqué. PAI Partners confirme qu'il a reçu "une offre ferme du groupe espagnol Ebro Puleva de rachat de la totalité du capital de Panzani", effectuée "sous la seule condition suspensive du contrôle des autorités de concurrence". Plus tôt dans la journée à Madrid, Ebro Puleva, premier groupe agroalimentaire espagnol (sucre, riz et des produits laitiers), avait annoncé mercredi qu'il lançait une offre de 337 Millions d'euros sur la totalité de Panzani et prendrait en charge sa dette s'élevant à 302 Millions d'euros. Total = 639 Millions d'euros (je vous le converti en francs pour que vous vous rendiez compte : 4 191 565 230 F. Plus de 4 milliards !!)

 

- 24 février 2005 : A la DDTE (direction départementale du travail et de l'emploi) premier rapprochement depuis des mois entre la direction et les syndicats. Comme prévu cette première rencontre n'a servi qu'à jeter les bases des prochaines réunions qui auront lieu dans les semaines qui suivent. Pour l'instant chaque parti réaffirme ses positions qui bien sûr ne vont pas franchement dans le même sens, si vous voyez ce que je veux dire. A suivre….

 

- 3 mars 2005 : Deuxième réunion à la DDTE à Marseille en présence de Michel Peudevin, PDG de Lustucru Riz. Les avancées sont infimes : le congé de reclassement est rallongé de 3 mois pour tout le personnel quel que soit l'âge. Cela revient à dire que les premiers à sortir du système ne le feront qu'à partir du 12 juillet environ. Une autre info, mais à confirmer, pendant le congé de reclassement les versements pour la retraite ne sont plus pris en compte. La direction serait d'accord pour s'en charger, ainsi que la part mutuelle.

Comme vous pouvez vous en rendre compte, il n'y a rien de bien extraordinaire là-dedans.

A 14 h 30 en sous-préfecture se tenait une réunion qui permettait la présentation de la convention de revitalisation du territoire. Le comble c'est que là, pour créer des emplois qui n'auront rien d'industriel et dont la création pourra attendre 3 ans !, Lustucru Riz allonge des sommes incroyables, par contre laisser se créer une SCOP qui pourrait créer 90 emplois immédiats, les mêmes ne lève pas le petit doigt.

A 18 heures avait lieu une réunion du comité de soutien à laquelle était invitée la presse, pour faire savoir et dire pourquoi le débat du 8 mars auquel nous invitons le préfet, était indispensable pour faire la clarté une fois pour toutes sur les motifs réels du refus de nous laisser créer notre SCOP, dans notre usine. Mais je crois que la réponse est juste au dessus.

N'oubliez pas, rendez-vous important, le mardi 8 mars à 18 heures, salle Jean et Pons Dedieu, rue du 4 septembre à Arles se tiendra le débat public en présence nous l'espérons de tous les acteurs de ce dossier. La SCOP doit vivre, venez prouver qu'elle n'est pas viable, c'est le défit lancé au préfet !

Autre rendez-vous, dimanche 6 mars, Carnaval. Départ du défilé à 15 h 30 devant la maison de la vie associative. Jugement et crémation de Caramentran à 17 h 30 aux arènes (on risque de brûler Lustucru, si, si je vous assure).

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