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Contre-attaque - 22
mars 2005 : Après les négociations
infructueuses de ces derniers jours, nous avons jugé
utile de signifier de nouveau à Panzani notre
mécontentement par rapport à ses agissements.
C'est pourquoi, une nouvelle fois, l'usine de la Montre
à Marseille à été investie par
les ex-Lustucru. Cette fois-ci, le ton de la démarche
à été plus incisif que les
précédantes. En effet des sacs de riz pourri
provenant de l'usine d'Arles, ont été
déversés sur les bureaux dans les locaux
administratifs. D'autre part les tags ne sont pas
restés à l'extérieur, mais on
également été étalés
à l'intérieur. Pas mal d'objets ont
également été jetés par les
fenêtres... Le 25 mars étant la date anniversaire de l'occupation de l'usine (hé oui, 1 an déjà), une repas convivial (paella) sera servi à la Bodega "les petits Arlésiens" (n'oublions pas que nous sommes en pleine féria). Pour ceux qui ne connaissent pas : Square Morizot (entre la salle des fêtes et le parking) en contrebas du boulevard des Lices.
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31 mars 2005 : Après avoir
demandé une entrevue au ministre de l'Economie,
Thierry Breton, nous devions montrer à Paris pour
manifester devant Bercy, le 31 mars. Nous apprenons la
veille que celui-ci sera en déplacement dans le sud,
aux environs de Marseille, dans une ville qui s'appelle
Rousset.
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5 avril 2005 : Le 7 octobre 2004
nous étions passés devant le Tribunal de
Grande Instance de Tarascon pour demander l'annulation du
plan de licenciement de Lustucru Riz. Nous
considérions que ce plan n'était pas
réaliste face à la situation. Parmi les dates qui peuvent être importantes dans la suite du conflit avec Lustucru Riz, il apparaît que le 30 avril 2005 devrait se passer la cession définitive entre le groupe Panzani et Ebro Puleva. Le fait que le conflit ne soit pas fini peut-il poser des problèmes dans cette vente. Si oui, cela peut être un moyen de pression sur la direction. A suivre… Le 14 avril 2005, Serge Bonutti (délégué syndical CGT), est convoqué au commissariat du 2e arrondissement à Marseille, par suite de la plainte déposée par Panzani. Cette plainte porte sur les « exactions » commises lors de l'occupation des divers sites du Groupe dans la région Marseillaise. Ce soir, 5 avril à 18 heures, le Collectif de soutien aux salariés de « Lustucru » venait à notre rencontre pour faire le point de ses actions passées et futures. Les salariés, après avoir remercié les membres qui le composent pour l'aide très importante qu'ils leur ont apporté, faisaient savoir de façon claire que l'objectif n'était plus la SCOP. En effet en regard de la situation actuelle (dossier s'appuyant sur les promesses du gouvernement non tenues et non implication de Panzani), il était impossible d'entrevoir une possibilité concrète de réussite. Il faut aussi tenir compte du fait qu'aux environs du 15 avril, la fin des congés de reclassement pour les moins de 50 ans vont arriver à leurs termes. Comment les premiers licenciés vont-ils réagir ? Cela reste une interrogation. Panzani attend certainement aussi fébrilement cette date pour voir si le conflit va se désagréger ou si au contraire la résistance s'organise, ce qui pourrait leur poser un problème si la date du 30 avril (voir plus haut) est très importante pour eux. Quoi qu'il en soit l'occupation de l'usine continuera aussi longtemps que nous le permettra la détermination des salariés à ne pas se laisser déposséder de leur outil de travail.
- 12
avril 2005 :Courant de la semaine
dernière, la direction fait parvenir un courrier
recommandé aux salariés de moins de 50 ans et
dont les congés de reclassement arrivent à
terme aux environs du 15 avril. Il est repris les
mêmes propositions qui avaient été
faites par Lustucru Riz lors de la réunion à
l'hôtel Ibis à Marseille avec les deux
syndicats non représentatifs (FO et CFTC). Il s'agit
en effet de choisir entre 3 mois de plus de congés de
reclassement ou une prime additionnelle de
10 000 euros. Il est a noter que la direction
avait avancé ces propositions courant mars en disant
que c'était à prendre ou à laisser
avant le 25 mars. Bilan pour la direction : un coup d'épée dans l'eau car s'ils pensaient éclater le conflit avec leur proposition, il n'en est rien et tout continue dans notre revendication à retrouver un vrai emploi.
- 9
mai 2005 : C'est le calme plat sur le site de
l'usine d'Arles. Mais il y a tout de même quelques
indications qu'il faut que vous sachiez, ne serait- ce que
pour récompenser la fidélité de ceux
qui viennent sur le site internet tous les jours.
- 17
mai 2005 : La cour d'appel d'Aix-en-Provence a
rejeté la demande d'annulation du plan de sauvegarde
de l'emploi. La cour a confirmé l'ordonnance du juge
des référés de Tarascon, qui avait
rejeté le 28 octobre 2004 la demande
d'annulation du plan social présentée par le
comité d'entreprise, ouvrant ainsi la voie à
la fermeture définitive de l'usine appartenant au
groupe Panzani à cette époque.
- 30 mai 2005 : Le mercredi 1er juin à 10 heures aura lieu a Arles en présence du sous-préfet et de tous les acteurs du plan de revitalisation du territoire, un réunion qui "devrait permettre pour ceux qui le souhaitent de suivre une formation en vue d'une réinsertion professionnelle". Aucune illusion de ce côté, on nous a tellement promis de choses….. ![]() |
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