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Le dispositif CATS (Travaux pénibles ou difficultés d'adaptation aux nouvelles technologies)
L'adhésion au dispositif CATS permet aux salariés âgés de 55 ans ou plus qui connaissent des difficultés d'adaptation aux technologies nouvelles ou qui, au cours de leur carrière professionnelle, ont eu à accomplir des travaux pénibles, de cesser leur activité avant 60 ans.
Ils perçoivent une allocation de Cessation d'Activité des Travailleurs Salariés (CATS) et bénéficient d'une protection sociale jusqu'à leur retraite. L'employeur en assure le financement, l'Etat pouvant participer à ce financement pour les allocations versées à partir de 57 ans. L'Etat prend également à sa charge les cotisations de retraite complémentaire.

 

Le conflit pas à pas ...

19 - Contre-attaque
 

- 22 mars 2005 : Après les négociations infructueuses de ces derniers jours, nous avons jugé utile de signifier de nouveau à Panzani notre mécontentement par rapport à ses agissements. C'est pourquoi, une nouvelle fois, l'usine de la Montre à Marseille à été investie par les ex-Lustucru. Cette fois-ci, le ton de la démarche à été plus incisif que les précédantes. En effet des sacs de riz pourri provenant de l'usine d'Arles, ont été déversés sur les bureaux dans les locaux administratifs. D'autre part les tags ne sont pas restés à l'extérieur, mais on également été étalés à l'intérieur. Pas mal d'objets ont également été jetés par les fenêtres...
Pour le reste, le shéma a été classique : bloquage du portail, interdiction d'accès à qui que ce soit y compris le directeur qui a eu la malchance de se trouver à l'extérieur avant notre arrivée. (voir photos)

Le 25 mars étant la date anniversaire de l'occupation de l'usine (hé oui, 1 an déjà), une repas convivial (paella) sera servi à la Bodega "les petits Arlésiens" (n'oublions pas que nous sommes en pleine féria). Pour ceux qui ne connaissent pas : Square Morizot (entre la salle des fêtes et le parking) en contrebas du boulevard des Lices.

 

- 31 mars 2005 : Après avoir demandé une entrevue au ministre de l'Economie, Thierry Breton, nous devions montrer à Paris pour manifester devant Bercy, le 31 mars. Nous apprenons la veille que celui-ci sera en déplacement dans le sud, aux environs de Marseille, dans une ville qui s'appelle Rousset.
Nous changeons donc nos plans et décidons d'aller à sa rencontre. Nous apprenons entre-temps que l'un de ses attachés de cabinet recevra nos représentants à 11 heures en Préfecture.
Nos partons en car à la rencontre du ministre, tout en nous doutant que nous aurons toutes les difficultés pour nous approcher. Ce fut en effet le cas et nous passons la matinée encadré par les forces de l'ordre. De même lorsque nous accompagnons nos représentants à la préfecture, nous ne pouvons pas approcher.
Au final une journée bien terne, surtout que le représentant de l'état confirme ce qui a déjà été dit précédemment, à savoir : Panzani à tenu ses engagements en termes de revitalisation du bassin d'emploi. (voir photos)

 

- 5 avril 2005 : Le 7 octobre 2004 nous étions passés devant le Tribunal de Grande Instance de Tarascon pour demander l'annulation du plan de licenciement de Lustucru Riz. Nous considérions que ce plan n'était pas réaliste face à la situation.
Le jugement du TGI, rendu le 28 octobre 2004, considérait que les propositions de Lustucru Riz étaient conformes à ce que devait faire cette société dans une telle conjoncture.
Nous avons donc fait appel de cette décision, et la cours d'appel d'Aix en Provence devait nous entendre aujourd'hui. Après les plaidoiries des deux parties le président du tribunal remettait le verdict au 17 mai 2005…..(voir photos)

Parmi les dates qui peuvent être importantes dans la suite du conflit avec Lustucru Riz, il apparaît que le 30 avril 2005 devrait se passer la cession définitive entre le groupe Panzani et Ebro Puleva. Le fait que le conflit ne soit pas fini peut-il poser des problèmes dans cette vente. Si oui, cela peut être un moyen de pression sur la direction. A suivre…

Le 14 avril 2005, Serge Bonutti (délégué syndical CGT), est convoqué au commissariat du 2e arrondissement à Marseille, par suite de la plainte déposée par Panzani. Cette plainte porte sur les « exactions » commises lors de l'occupation des divers sites du Groupe dans la région Marseillaise.

Ce soir, 5 avril à 18 heures, le Collectif de soutien aux salariés de « Lustucru » venait à notre rencontre pour faire le point de ses actions passées et futures. Les salariés, après avoir remercié les membres qui le composent pour l'aide très importante qu'ils leur ont apporté, faisaient savoir de façon claire que l'objectif n'était plus la SCOP. En effet en regard de la situation actuelle (dossier s'appuyant sur les promesses du gouvernement non tenues et non implication de Panzani), il était impossible d'entrevoir une possibilité concrète de réussite. Il faut aussi tenir compte du fait qu'aux environs du 15 avril, la fin des congés de reclassement pour les moins de 50 ans vont arriver à leurs termes. Comment les premiers licenciés vont-ils réagir ? Cela reste une interrogation. Panzani attend certainement aussi fébrilement cette date pour voir si le conflit va se désagréger ou si au contraire la résistance s'organise, ce qui pourrait leur poser un problème si la date du 30 avril (voir plus haut) est très importante pour eux.

Quoi qu'il en soit l'occupation de l'usine continuera aussi longtemps que nous le permettra la détermination des salariés à ne pas se laisser déposséder de leur outil de travail.

 

- 12 avril 2005 :Courant de la semaine dernière, la direction fait parvenir un courrier recommandé aux salariés de moins de 50 ans et dont les congés de reclassement arrivent à terme aux environs du 15 avril. Il est repris les mêmes propositions qui avaient été faites par Lustucru Riz lors de la réunion à l'hôtel Ibis à Marseille avec les deux syndicats non représentatifs (FO et CFTC). Il s'agit en effet de choisir entre 3 mois de plus de congés de reclassement ou une prime additionnelle de 10 000 euros. Il est a noter que la direction avait avancé ces propositions courant mars en disant que c'était à prendre ou à laisser avant le 25 mars.
La direction à donc essayé, voyant que par l'intermédiaire des syndicats elle n'arrivait pas à ses fins, de toucher le personnel individuellement, car c'est par lettre recommandé qu'elle a fait le total de ses "largesses".
Une assemblée générale se tenait cet après-midi pour décider de l'attitude à tenir : en effet si tous les moins de 50 ans acceptaient la proposition et bien je pense que l'on peut dire sans se tromper que le conflit s'arrêtait là faute de combattants.
La décision a été tout autre. Sur l'ensemble des personnes présentes, seulement 8 ont décidé d'accepter l'offre de la direction. Nous ne comptons pas ceux qui ne viennent plus et qui ont pu accepter, cela ne change rien puisque de toute façon, ils ne participaient plus à l'occupation.

Bilan pour la direction : un coup d'épée dans l'eau car s'ils pensaient éclater le conflit avec leur proposition, il n'en est rien et tout continue dans notre revendication à retrouver un vrai emploi.

 

- 9 mai 2005 : C'est le calme plat sur le site de l'usine d'Arles. Mais il y a tout de même quelques indications qu'il faut que vous sachiez, ne serait- ce que pour récompenser la fidélité de ceux qui viennent sur le site internet tous les jours.
Le 28 Avril la cession effective de Panzani au groupe Espagnol Ebro Puleva comprends parmi les actifs l'usine d'Arles
Le 30 avril, la DDTE (direction départementale du Travail et de l'Emploi) n'a pas accordé pour les salariés de + de 55 ans le plan FNE (Fonds national de l'emploi) qui aurait permis aux 15 salariés concernés de partir dans de bonnes conditions. Seul les 7 salariés concernés par le CATS (1) seront appelés. Merci le gouvernement.
Le 6 mai rencontre des déléqués du personnel avec Hervé Schiavetti qui devait permettre d'en savoir un peu plus sur la réutilisation du site de l'usine. Pas la moindre information concrète qui permettrait d'entrevoir une perspective de solution pour l'avenir. Décidément les ex-Lustucru ont la tête sous l'eau, et ils ne sont pas près de remonter !
Nous sommes dans l'attente du jugement de l'appel que nous avons lancé à la suite du jugement du 28 octobre. Là non plus on ne se fait pas trop d'illusion.
Enfin plus sérieux comme possibilité, le verdict au sujet du licenciement des délégués qui devrait intervenir vers la mi-juin. Si l'autorisation de licenciement n'est toujours pas effective, cela ouvrira des possibilités pour tous les salariés d'attaquer au Prud'hommes pour licenciement abusif.

 

- 17 mai 2005 : La cour d'appel d'Aix-en-Provence a rejeté la demande d'annulation du plan de sauvegarde de l'emploi. La cour a confirmé l'ordonnance du juge des référés de Tarascon, qui avait rejeté le 28 octobre 2004 la demande d'annulation du plan social présentée par le comité d'entreprise, ouvrant ainsi la voie à la fermeture définitive de l'usine appartenant au groupe Panzani à cette époque.
Il ne s'agit pas d'une déception supplémentaire, mais de la suite logique d'une affaire dans laquelle la justice n'est pas aussi indépendante du pouvoir économique qu'elle devrait l'être.

 

- 30 mai 2005 : Le mercredi 1er juin à 10 heures aura lieu a Arles en présence du sous-préfet et de tous les acteurs du plan de revitalisation du territoire, un réunion qui "devrait permettre pour ceux qui le souhaitent de suivre une formation en vue d'une réinsertion professionnelle". Aucune illusion de ce côté, on nous a tellement promis de choses…..

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