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Le conflit pas à pas ...

13 - Que fait le gouvernement ? 

- 08 octobre 2004 : Journée réussie pour cette manifestation nationale de l'agroalimentaire à Paris. Nous prenons le TGV à Avignon à 6 h 03; à bord se trouve déjà la délégation des Nestlé (usine de St Menet à Marseille), de Fralib Gémenos (Thé de l'éléphant...), Diebold (leader mondial dans le domaine du libre service bancaire), quelques copains de l'usine Panzani de la Pomme.

Le ciel est gris, mais pas de pluie sur la Capitale. Nous nous rendons à Montreuil au siège de la CGT. Là, petit à petit arrivent toutes les autres délégations des entreprises de l'agro-alimentaire qui ont pu faire le déplacement. Dans chaque région, ceux qui n'ont pu se déplacer, ont soit déclenché des arrêts de travail, soit fait des manifestations locales.

Après les témoignages les divers représentants des entreprises présentes, la manifestation démarre vers les 12 h 30. Nous sommes environ entre 5 et 600 manifestants. Nous montons tous, non sans difficultés, dans la même rame de métro. Le véritable départ à pied de la manif se fait Place Daumesnil. Nous passons rues et boulevards pour arriver devant le ministère à Bercy. Barrières et CRS nous tiennent à distance. (voir photos)

Nos représentants sont reçus à 14 h 30 Par M. Laval, chef de cabinet de Nicolas Sarkosy, celui-ci étant en train de faire un repas avec le patronat. C'est sûr qu'il faut savoir fixer les priorités !!! M. Frémont (Préfet des Bouches-du-Rhônes) et M. Corniquet (Directeur Adjoint départemental du travail et de l'emploi) étaient également présents.

Vers les 16 h 30, nos délégués nous rejoignent et nous font le compte rendu :

Chacun a pu s'exprimer avec beaucoup de véhémence, bien souvent, contre ces délocalisations. De notre coté nous avons réaffirmé à nouveau quel était notre but, et redit devant messieurs Corniquet et Frémont que nous devons rencontrer respectivement lundi 11/10 (ouverture des négociations avec la haute direction) et le mercredi 13/10 (Table ronde de travail sur les possibilités de reprise d'activités) que nous ne lâcherons rien !!!!

M. Laval a beau dire que le gouvernement ne peut rien contre cette situation, il lui est rappelé que les grands discours sur les délocalisations ne servent à rien s'ils ne sont pas suivi d'actes qu'il est de la responsabilité de nos politiques de faire appliquer.

De l'avis de tous l'impact de cette journée, s'il peut paraître au prime abord peu convainquant, marque une étape décisive dans la continuité de notre lutte et de tous ceux qui se battent pour sauvegarder l'emploi dans notre pays et assurer l'avenir de nos enfants. Car la mobilisation de cette journée va forcer les politiques à ne pas prendre à la légère les négociations qui vont s'ouvrir.

 

- 12 octobre 2004 : Programme de la semaine à venir et plus...

Mercredi 13 octobre :

10 h : Première table ronde constructive en sous préfecture, qui pourra apporter les premiers éléments pour envisager la reprise d'activité.

15 h : Négociation entre le PDG de Panzani, Guy Callejon et les représentants du personnel, à Marseille avec M. Corniquet. Renégociation de l'implication de Panzani. Vous voulez partir, mais vous ne vous en tirerez pas aussi facilement !!!!

Jeudi 14 octobre : Inauguration des digues du Rhône à 11 h 30 à Saliers. Le Préfet M. Frémont sera présent, ainsi que le Maire d'Arles.

Vendredi 15 octobre : Soutien aux salariés de l'entreprise Testaert, situé en zone Nord d'Arles. Participation à leur "grillade partie" à 11 h 30

Depuis un an, à raison de 2 h 30 de Grève tous les vendredi après-midi, les salariés de Testaert de battent contre la gestion du temps de travail imposée dans l'entreprise par une direction qui, dans la métallurgie comme ailleurs, n'est pas en reste pour appliquer une politique de profit au détriment des salaires et des conditions de travail.

Samedi 16 octobre : "Nestival" organisé par les salariés de l'entreprise de St Menet. Chaine humaine autour de l'usine, annimations toute la journée jusqu'a 23 h.

Jeudi 21 octobre : Journée départementale d'action à Marseille. Manifestation à 10 Heures.

Dimanche 24 octobre : Journée taurine aux arenes de Gimeaux, en soutien aux Lustucru.

Pour l'anecdote, nous recevons à partir d'aujourd'hui nos lettres de licenciement.

 

- 13 octobre 2004 : Aujoud'hui en sous préfecture la réunion avec les autorités compétentes, laisse apparaître que les arguments que nous avançons pour la reprise d'activité ainsi que pour les débouchés sont vraiment à prendre en compte et que dès que le dossier aura été travaillé plus en profondeur les aides au redémarrage devraient se débloquer.

Cet après-midi à Marseille, devant M. Corniquet, directeur départemental de l'emploi, M. Callejon commence les négociations.

Dans un premier temps les 11, 5 millions d'euros, que la direction était si rétissante à laisser sont "abandonnés" pour être utilisés comme prévu pour les mesures de réindustrialisation du site et l'amélioration du PSE. Les mesures de départ anticipés (53 ans), ainsi que a durée du congé de reclassement d'une durée portée à 12 mois, payé à 100%, assurance vieillesse comprise sur la période, sont en bonne voie de négociation.

Les discussions reprendrons demain mation à 10 h.

Le seul point noir de la journée est la convocation de l'un d'entre-nous au commissariat de police de Port-Saint-Louis à la suite d'une plainte déposée par le vigile photografié le 30 septembre devant la cellule de reclassement. Nous sommes mis en demeure de retirer les photos du site pour éviter les poursuites. Est-il besoin de préciser qu'il s'agit certainement là d'une manoeuvre pour essayer de nous atteindre au moral. Ce genre de péripéties ne fait que renforcer notre détermination car de toute façon nous pourrions faire notre la devise "Un pour tous, tous pour un". Qu'on se le dise !!!

 

- 14 octobre 2004 : Devant l'orage qui s'abat sur Arles et sa région vers les 11 heures, l'inauguration des digues du Rhône à laquelle nous devions participer est reporté à une date ultérieure.

Nous recevons un économiste spécialiste en réindustrialisation (il a travaillé sur 500 dossiers), venu de Paris à notre demande. Il vient prendre contact avec une petite équipe qui lui présente notre conception du redémarrage et de son coté nous donne son point de vue d'expert. La première impression est bonne. Dès que nous recevrons son CV, nous étudierons collectivement si sa candidature peut être retenue.

A 16 heures assemblée générale pour faire un point sur l'avancé des négociations. Celles-ci stagne un peu, la direction essayant de souffler alternativement le chaud et le froid. Cette assemblée avait aussi pour objet de demander au personnel de se positionner par rapport à la réception de la lettre de licenciement.

Les deux options sont :

Soit le salarié choisi le congé de reclassement ( pour l'instant les négociation étant en cours : 7 mois jusqu'à 50 ans et 10 mois pour les + de 50 ans)

Soit le salarié choisi les ASSEDICS avec versement du solde de tout compte (solution qui peut être envisagé si la personne a déjà un travail sûr en vue).

Date limite de la réponse le 19 octobre en recommandé avec accusé de réception.

 

- 15 octobre 2004 : Soutien aux salariés de l'entreprise TESTAERT, lors d'une grillade partie qu'ils organisent à 11 h 30. En effet les conditions répressives qu'utilise ce patron sont insupportables. Répression qui se manifeste jusque dans le local syndical de 2 mètres carré équipé d'un détecteur permettant au patron de savoir si le représentant du personnel de trouve dans le local !!!! (voir photos).

 

- 18 octobre 2004 : Réunion à Marseille à la Direction Départementale du Travail. Il s'agit de définir les bases des prochaines discussions avec Panzani. En effet devant le flou artistique dans lequel la direction mène les débats, les représentants du personnel décide de travailler point par point.

La direction désirant prendre du recul pour envisager les nouvelles discussions, les prochains échanges risquent de ne pas avoir lieu avant le 28 octobre, date à laquelle le tribunal rendra son verdict.

Coté reprise d'activité, on nous annonce qu'un expert dans ce genre d'affaire serait prêt à monter le dossier. D'ici à un mois, on devrait y voir plus clair sur les orientations à prendre, et surtout en savoir un peu plus sur cette personne ce qui devrait permettre de nous faire une opinion.

 

- 21 octobre 2004 : A 10 h 30 départ de la Manifestation qui remonte la Canebière pour se terminer devant la Préfecture. Nous défilons aujoud'hui avec en tête les retraités qui ont de plus en plus de difficulté à vivre décemment avec toutes les réformes que le gouverment mets en place.

Nous les soutenons dans notre lutte pour l'emploi qui regroupe en tête de défilé, les salariés de Carrefour, victimes de réppression patronale, accompagnés par plusieurs entreprises de la région touchées par les suppressions d'emplois. (voir photos)

 

- 24 octobre 2004 : Le club Taurin de Gimeaux "Lou Fourmigo", a organisé une superbe journée de solidarité, de soutien et de fraternité. Les nombreux participants ont été enchantés de cette fiesta qui a permis de manifester une fois de plus, la popularité que rencontre notre lutte auprès de la population. (voir photos)

Au sujet de l'article paru dans la Provence de ce dimanche : "Un reclassé, comme il disent" de Sylvie Peres Lugassy.

Le sens global de l'article est de faire comprendre au public, que le choix d'un reclassement à l'intérieur du Groupe Panzani est le choix de personnes responsables et réalistes par rapport aux nécessités de la vie actuelle.

Faire le choix de se battre contre les délocalisations est a notre sens beaucoup plus responsable.

En effet vouloir conserver son emploi dans sa ville ne relève pas d'une démarche individualiste, mais bien au contraire de tenter de construire un avenir pour la ville d'Arles. Il s'agit de sauver des emplois, de sauver des familles de l'éclatement, de conserver tous les emplois qui peuvent faire travailler toutes les sociétés en relation avec la notre, de conserver des services publics, de construire un avenir pour nos enfants là où ils sont nés.

S'il ne s'agit pas là d'une démarche responsable alors nous ne comprenons plus rien à rien.

Le travail de journaliste professionnel, qui veut faire un article objectif, doit toujours contenir des arguments pour et des arguments contre. Ici il s'agit d'un pamphlet sur le choix du reclassement qui doit être accepté comme la solution inéluctable...

 

- 28 octobre 2004 : Le référé du Tribunal de Grande Instance de Tarascon est rendu à 10 h 30. Le jugement donne raison à Panzani qui, estime le juge, a fait un Plan de Sauvegarde de l'Emploi cohérent, même s'il ne permet de conserver qu'une partie des emplois. Ceci n'est qu'une péripétie, car nous avions inscrit dans nos têtes que quel que soit le jugement cela ne changeait rien à notre but principal : le redémarrage de l'usine.

A ce sujet, se déroulait aujourd'hui à Marseille les États Généraux du riz. Cette réunion regroupait environ 80 acteurs de la filière rizicole camarguaise.

Il ressort de ces États Généraux qu'un déficit important apparaît entre la production et la consommation de riz, ce qui permet d'ouvrir des perspectives. D'autre part la volonté est de mettre en valeur la production Camarguaise.

Il apparaît que Panzani ne vas plus prendre son riz en Camargue. De ce fait les quantités correspondantes vont rester sur les bras des riziculteurs. Ceux-ci pourraient voir en l'usine d'Arles un moyen d'écouler cette production.

Nous ne restons pas les bras croisés et de notre coté, la personne en charge du dossier, Mr Henri Lelarge, doit donner une ébauche, suffisamment chiffrée et argumentée, du projet de redémarrage d'ici le 15 novembre.

 

- 03 novembre 2004 : Il nous faut remonter un peu dans le temps.

Le 14 septembre étaient reprise les opérations de vidage des silos de matières premières laissé en l'état depuis le mois de mai, période à laquelle la direction avait arrêté d'autorité cette opération obligatoire de remise en état sanitaire. Au milieu du mois d'octobre un problème assez important est apparu sur le transformateur de l'usine. Du coup arrêt du vidage des silos. Voila près de trois semaines que la direction freine des quatre fers pour empêcher à tout prix la réparation pensant certainement que sans électricité et avec l'arrivée des premiers froids certains d'entres nous allez se décourager. Il y a plus grave, c'est surtout le délit d'entrave au bon fonctionnement du Comité d'Etablissement, qui est une obligation légale.

A la suite de l'annonce du licenciement, le choix du personnel s'est exprimé comme suit auprès de la direction

• 11 personnes sont en voie de reclassement dans le groupe Panzani, en région Marseillaise et Lyonnaise.

• 15 personnes ont opté pour des départs volontaires dans le cadre de projets personnels.

• 3 personnes adhèrent au PréPare

• 4 personnes terminent une mission au sein de la société.

• 98 personnes entrent en congés de reclassement de 6 mois pour les moins de 50 ans, et 9 mois pour les 50 ans et plus.

• 15 personnes "salariés protégés" par leur représentation syndicale font l'objet d'une procédure de licenciement préalable à toute nouvelle orientation professionnelle.

Les 113 personnes (98 + 15), oeuvrent pour la réouverture du site.

C'est pourquoi nous avons demandé au Cabinet de Reclassement "Evolutis", imposé par la direction, d'accéder à notre demande et dans un but d'appaisement des tensions de venir faire les entretiens d'évaluation à l'usine. Aucune réponse de leur part, ce qui en dit long sur leurs qualités de psychologie et de diplomatie qui est la base de leur travail. Dans le but d'obtenir une réponse nous nous sommes rendus le mardi 2 novembre à 8 h 30 tous ensemble à la cellule de reclassement. Leur réponse à été "qu'ils n'avaient pas à nous répondre". Position qui démontre que le cabinet "Evolutis" est totalement asservi à notre direction, ce qui ne peut que nuire, si certains en doutaitent encore, à leur mission de retrouver du travail dans une région dont les possibilités sont des plus incertaines.

 

- 09 novembre 2004 :

Programme des journées à venir

- 10 novembre 2004 à 14 h : Assemblée générale dans la cour de l'usine

- 15 novembre 2004 à 17 h 30 : Débat public place de la République à Arles sur le sujet du redemarrage de l'usine

 

- 11 novembre 2004 :

En prévision pour le 18 novembre à Marseille à 10 h, manifestation pour l'emploi.

Peu de nouvelles sur le site depuis quelques temps. Cela ne veut pas dire qu'il ne se passe rien !! Au contraire, mais le travail de foumi que représente un tel projet de redémarrage d'une unité de production avec l'approvisionnement et les débouchés qui doivent être étudiés pas à pas n'est pas une mince affaire. D'autant que nous avons beaucoup plus a monter notre volonté et la cohérence de notre projet, car au moindre faux pas de notre part, nous serons jugés beaucoup plus sévèrement qu'un groupe financier qui a dévasté une ville.

Donc le travail continue et nous espèrons pouvoir annoncer des nouvelles encourageantes bientôt.

Autre date à retenir, c'est l'assemblée générale annuelle des Eco Maires de France, le 16 novembre. Cette association représente 620 intercommunalités, c'est à dire que le nombre de commune qui participeraient à l'opération est plus important que ce que nous envisagions à la base. Ce jour là devrait se voter l'engagement des communes à prendre le riz à l'usine d'Arles pour leurs collectivités.

 

- 12 novembre 2004 : Une réunion initié par le PCF et ayant pour but de réfléchir aux moyens de soutenir de manière efficace les salariés en lutte a eu lieu ce soir. Absorbé que nous sommes par le projet de redémarrage qui nous occupe beaucoup, nous avons "négligé" de faire savoir aux Arlésiens et plus largement à la région où nous en étions exactement. Il n'est pas rare de croiser des personnes dans les rues qui n'ont plus de nouvelles. Ce défaut de communication et de mobilisation devrait être comblé par "Le comité de lutte pour la reprise du site Lustucru" qui se propose d'essayer de rassembler en conviant le lundi 15 novembre 2004 à 17 h 30, Place de la République toute association, syndicat etc... en un mot tous citoyen désireux d'apporter son appui concret dans cette lutte qui, aujourd'hui, prend le chemin du redémarrage du site par les salariés.

A l'issue de ce rassemblement, rendez-vous sera donné à tous ceux désireux de participer activement, à la bourse du travail pour adhérer à ce collectif. Ce lieu a été choisi pour sa proximité de la Place de la République.

Conjointement à cette action, vient d'être créé sur le site internet, accessible en page d'accueil, un forum de discussion sur le sujet, qui permettra à tous de pouvoir échanger sur le sujet.

L'intersyndicale C.G.T - U.G.I.C.T / C.G.T - C.F.E / C.G.C, appelle solennellement Nestlé à réorienter sa position. (voir texte)

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