Boycottez


- En savoir plus ... -

Accueil

Lustucru Riz vivra !

En savoir plus ...

Signer la pétition

Nos Conseillers

Soutien financier

Livre d'or

Liens

Me contacter

 

Partenaires 

Les meilleurs sites du Net dans un annuaire! Sonneries, logos, mp3, sports, actualités, regions, cinema, fonds d'ecran, sexe, humour, gratuit...

Le conflit pas à pas ...

11 - L'aventure continue ...

- 30 août 2004 : Les délégués du personnel se rendent à la fameuse dernière réunion du livre 3. Simple formalité, en réalité car nos délégués demandent le report de la réunion jusqu' à ce que le TGI de Tarascon fasse connaitre sa sentence. Celui-ci se prononcera le 9 septembre. La direction de bien mauvaise grâce se plie a cette demande. Donc suite de ce "dernier" épisode après le 9 courant.

 

- 31 août 2004 : Courant de matinée, les délégués ont une réunion de DP et de CE. Au cours de celles-ci, notre PDG, Michel Peudevin perd quelque peu son sang froid et reproche à nos représentants de nous manipuler et de nous empècher de nous rendre à la cellule de reclassement. Le pauvre, ses petits nerfs fragiles, mis a rude épreuve par ces longs mois d'incertitude, montrent que "l'homme statue" commence à avoir des fusibles qui sautent. Il vas lui falloir un traitement calmant à long terme, car la vraie bataille commence à peine après le 9 septembre...

Début d'après-midi, quelques uns d'entres nous, une fois informés des paroles de la direction, decident de se rendre à la cellule de reclassement pour faire comprendre aux deux comiques que nous somme assez grand pour savoir ce que nous avons à faire et que les délégués n'influencent en aucun cas notre décision finale. La mise au point ne dure pas plus de trois minutes mais permet d'exprimer "en direct" la volonté du personnel.

 

- 2 septembre 2004 : Nous reçevons ce jour une nouvelle lettre de la direction. Nous la communiquons pour le suivi de l'affaire, mais celle-ci n'a pas plus d'intérêt que les précédentes. Ils commencent à jouer les marchands de tapis en ajoutant 3 sous par-ci, 5 sous par-là.

Le 3 septembre aura lieu une assemblée générale du personnel à 10 h dans la cour de l'usine. Suivra à 12 heures un repas sous les platanes.

 

- 3 septembre 2004 : Lors de l'assemblée générale d'aujourd'hui il y avait foule et surtout des têtes que nous n'avions pas vu depuis longtemps. Il semblerait que le personnel qui se pose des questions sur son avenir, préfère venir écouter les propositions des délégués du personnel, plutôt que d'aller chercher du réconfort à la cellule de reclassement. A priori la côte de popularité de la direction est en baisse. Encore une épreuve qui va les obliger à se bourrer de tranquillisants, les pauvres...

Lors de la journée du 2 septembre, le nombre de visiteur sur le site à atteint le nombre record de 51. Nous profitons pour remercier les "abonnés" qui passent régulièrement et les nouveaux venus, pour la plupart des militants d'ATTAC qui, nous tenons à le souligner, cherchent tous les moyens pour diffuser l'information concernant notre conflit au niveau national. Les militants d'ATTAC Arles nous ont fait savoir qu'ils étaient prêt à nous soutenir, mener des actions, si nous jugeons utile de faire appel à eux. Qu'ils en soient remerciés, car plus notre lutte se répend en faisant appel à la simple solidarité face à l'inhumanité des groupes financiers, plus nos possibilités de réussite grandissent.

 

- 5 septembre 2004 :

Michel Drucker, lors de l'émission "Vivement Dimanche" qui passe sur FRANCE 2 le dimanche après midi, aurai souhaité que puisse s'exprimer en direct les représentants du personnel sur le problème des délocalisations. Malheureusement, le temps d'antenne (1mn 30), était vraiment trop court pour un tel sujet. Aussi d'un commun accord entre Michel Drucker et les délégués, un condensé généraliste et ciblé sur Nestlé et Lustucru fût écrit.

Le présentateur s'engagea à le glisser au cours de l'émission, ce qui fût fait.

Nous l'en remercions, car parler de ce sujet au cours d'une émission de divertissement n'était pas forcément évident.

 

- 9 septembre 2004 : La décision du Tribunal de Grande Instance de Tarascon nous déboute de notre demande de suspension de la procédure de licenciement. Ce n'est pas une surprise, car à partir du moment où le verdict devait être rendu après la date du 30 août, nous savions qu'à 99 chances sur 100, celui-ci ne serait pas en notre faveur.

De toutes façons il s'agit d'une simple péripétie, car nous sommes prêt à commencer le vrai combat à partir de demain. Nous réservons à la direction quelques surprises et au risque de nous répéter, nous ne lâcherons rien !!!

Nous participons au Meeting de rentrée de la CGT au Parc de Vallabre à Gardanne. (voir photos)

 

- 10 septembre 2004 : Poursuite ce jour de la réunion du CE suspendue le 30 août.

Comme on pouvait s'y attendre l'annonce de la direction est sans surprise : ils campent sur leur position de proposition de plan de licenciement minable. Ils se disent prêt a écouter nos contre propositions mais en aucun cas disposé à discuter de celles-ci.

Devant ce refus total de négocier, nous décidons de charger la première des trois torpilles prévues pour pareille situation. Nous verrons bien lorsque le bateau commencera a prendre l'eau, si le Capitaine Peudevin se laissera couler avec "son" navire.

Il faut tout de même rappeler pour ceux qui prendrait le feuilleton en route que la direction nous a joué les menteurs, les voleurs, les escrocs à l'assurance et aujourd'hui les intraitables qui ne négocient pas car ils se croient tout puissant.

C'est pourquoi nous les assignons au tribunal dans le but de faire casser le plan de licenciement. Fort de sa dernière victoire devant le tribunal, la direction se croit a l'abri, mais il se pourrait bien que cette fois-ci l'argumentation avancée fasse beaucoup plus de dégats que la fois précédante...

 

- 13 septembre 2004 : Pour la visite de Bernard Thibaud, environ 300 représentants des entreprises publiques et privées de la région étaient présents. Tous s'accordent sur l'organisation imminente d'une réaction de grande ampleur, à l'encontre de ces délocalisations insupportables et inhumaine. La rentrée est lancée. (voir photos)

De leur coté, les salariés de Lustucru Riz, réaffirment leur attachement à une seule chose : retrouver de l'emploi sur le site d'Arles. Il ne s'agit pas d'une obséssion, mais d'une réalité necessaire et réaliste pour la survie de la culture du riz en Camargue.

Nous tenons à remercier la boulangerie VALLOCCO à Arles pour sa participation solidaire à cette journée.

 

- 14 septembre 2004 : Gros menteur (Michel Peudevin) fait le "beau" dans son dernier courrier.

Résumé : comme vos représentants sont incapables de prendre les bonnes décisions pour vous, nous allons nous charger de votre avenir en imposant les notres. En espérant que vous vous retrouviez le plus rapidement possible sur la paille ou avec 3 grammes d'alcool dans le sang, recevez, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.

Passons aux choses sérieuses. Comme les mauvais jours approchent, nous décidons de réhabiliter l'ancien réfectoire (voir photos) qui avait été "judicieusement" transformé en 3 locaux pour les 3 syndicats par la direction. Sa tentative de diviser pour mieux régner vient symboliquement et réellement de prendre fin par l'abattage des murs séparant chacun des locaux. Le pièce retrouve sa convivialité d'antan et sa fonction première de lieu de rencontre et d'échange. Un "flop" de plus pour cette direction qui croyait pouvoir agir à sa guise. Nous savons maintenant où nous pourront passer les fêtes de fin d'année....

 

- 17 septembre 2004 : Beaucoup de mouvements en coulisses ces derniers jours. Nous ne pouvons pas entrer dans les détails pour l'instant, mais sachez que vont se tenir sous peu et à cause de notre situation, les états généraux du riz de Camargue, à la demande de nos syndicats. Demande reprise aussitôt par Michel Vauzelle. Ceux-ci vont permettre de faire un point précis avec tous les acteurs de la filière rizicole et partant de là, d'étudier de quelle manière l'usine d'Arles va trouver sa place, car celle-ci est indispensable à l'équilibre de la production Camarguaise.

Le dimanche 19 septembre à lieu à Arles, de 10 h à 18 h, la journée des associations. ATTAC Arles nous a proposé de partager leur stand. Aussi seront nous présent sur le boulevard des Lices, en face de la poste centrale, coté jardin. Nous serions heureux d'accueuillir toutes les personnes désirant nous soutenir, en savoir plus, où nous apporter des suggestions. L'implication de tous est nécessaire pour sauver l'économie d'Arles et sa région.

 

- 18 septembre 2004 : Petites anecdotes pour le plaisir

Le 14 septembre, le courrier de la direction nous demande de choisir une option parmi celles "offertes". La réponse doit leur arriver avant le 25 septembre. Ne voulant pas être à la "bourre", les salariés présents dans la cour de l'usine cette après-midi là, se dirigent vers la cellule de reclassement et se font un plaisir de faire voler à travers la pièce, sous le nez de Fabrice Detalle (le RH), apparemment impassible, mais inquiet, les enveloppes contenant le mal nommé Plan de Sauvegarde de l'Emploi. La démonstration de notre mépris se passe dans une ambiance bon enfant et pas plutôt de retour à l'usine, nos délégués nous informent que les Renseignements Généraux avaient appelé et que la direction avait parlé de prise d'otages......

Le lendemain, dans l'après-midi, une autre délégation comptant faire la même démarche que la veille, se voit refuser l'entrée de la Cellule de Reclassement. Certainement ont ils peur de nos "armes de destruction massive", entendez par là les enveloppes contenant leur torchon de PSE non signé.

Il faudrait quand même qu'ils finissent par savoir ce qu'ils veulent. Quand personne ne vient les voir ils disent : "ils sont beaux nos reclassements, n'hésitez pas à venir vous renseigner". Et quand on accède enfin à leur demande, nous trouvons porte close. Franchement c'est à n'y plus rien comprendre !!!

Hier soir, nos délégués du personnel devaient se rendre à la cellule de reclassement pour récupérer le PV (procès verbal) du comité d'établissement qui s'est tenu le 10 septembre. Fabrice Detalle refuse de donner le procès verbal. Après discussion, nos représentants se voit dans l'obligation de faire intervenir les Renseignements Généraux. A la suite de quoi, le charlot de service (Detalle), qui voulait faire du zèle, finit par accéder à la demande des délégués.

Utiliser de telle mesquineries pour essayer d'entraver le bon fonctionnement de la procédure établie, montre un aveu de faiblesse de la direction qui ne sait plus quoi trouver pour essayer de se sortir de la merde dans laquelle elle se trouve.

Qu'ils n'oublient pas, dans leur petites têtes, que la détermination des salariés a retrouver du travail sur le site d'Arles, n'a jamais été aussi forte et que plus le temps passe, plus la direction essaie de mettre des embûches, plus elle nous donne envie d'accéder à notre but.

Hasta la victoria siempre....

 

- 19 septembre 2004 : Conjointement au défilé de chars des prémices du riz, se déroule ce dimanche, la journée des associations. ATTAC nous a proposé de participer avec eux à l'animation de leur stand sur lequel Lustucru servira d'exemple comme cas de délocalisation. (voir photos) La partie consacrée à Lustucru s'étend sur environ 15 mètres !! Nous remercions les adhérents d'ATTAC qui nous ont accueillis.

Le succès est indéniable et durant toute cette magnifique journée, les passants nous ont sollicité pour en savoir un peu plus sur notre situation. Tous ceux avec qui nous avons discuté, nous confirment leur attachement à faire se qu'ils pourront pour nous soutenir dans notre démarche de redémarrage de l'usine.

 

- 22 septembre 2004 : Courant d'après-midi nous recevons une visite pour le moins imprévue et surprenante. Il s'agit de M. Mosquetti (ancien Directeur Industiel de Rivoire et Carret Lustucru) de passage à Arles. Contrairement à nos dernier dirigeants, qui n'avaient été mis en place que pour casser l'entreprise, lui sait très bien que les travaux necessaires pour un remise en route du site ne sont pas insurmontables, car lui était un homme de terrain.

Il nous ennumère les différents points a traiter et conclu en parlant des silos de stockage soit disant irrécupérables - aux dires de la direction - :

"Mais ça a toujours vécu sur l'eau ici, les pieds de silos ont toujours été dans l'eau !!"

 

- 24 septembre 2004 : Ouverture de la Foire de Marseille. Nous nous infiltrons "incognito" dans l'enceinte du Parc Chanot, mais malgré nos précautions nous sommes bien vite repéré. Par contre ce que personne ne sait, c'est la manière dont nous allons agir. Le but étant de demander au Préfêt la tenue de tables rondes rapidement, face au vide du Plan de Sauvegarde de l'emploi. Aprè une course poursuite dans les allées, et en contournant le service d'ordre, nous pouvons prendre à part M. Christian Frémont. Après un engagement un peu vif de la part des salariés, les discussions s'engagent plus sereinement et voici ce que nous dit M. Frémont : (voir photos)

"Le Plan Social tel qu'il est, on (les pouvoirs publics) ne l'accepte pas"

"Nous nous rencontrerons la semaine suivante" Finalement engagement est pris de contacter nos délégués dès lundi 27/09.

"Il faut qu'on trouve des solutions de reprise d'activité, on est en train de travailler à ça"

Comme nous sommes très prudent en face des paroles, et préférant voir enfin arriver des actes, nous attendrons la semaine prochaine pour voir si le "quart de la moitié" d'un embryon de solution pouvait enfin apparaître.

En marge de cette journée, nous avons reçu une prise de position des "Rouges vifs 13" que vous pourrez lire ici.

PrécédenteSuivante

Haut de page 

Accueil - Lustucru Riz vivra ! - En savoir plus - Signer la pétition - Nos conseillers - Soutien financier - Livre d'or - Liens