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10 - On continu de plus belle - 09 août 2004 : 14 heures début de la réunion avec le direction à la chambre de commerce et d'industrie d'Arles. Le personnel est venu en nombre, juste pour montrer que si nous avions donné l'impression d'être usé par le conflit qui dure maintenant depuis 139 jours, c'était juste pour laisser penser à la direction que le PSE allait passer comme une lettre à la poste. Surprise!! Dépôt d'une résolution visant à mener Panzani devant le Tribunal de Grande Instance pour faire suspendre la procédure de licenciement, pour permettre la tenue de tables rondes en vue d'une solution de reprise industrielle. La convocation devant le tribunal est fixée au 17 août. Bien sûr lorsqu'on évoque le rachat de PANZANI par EBRO PULEVA, la direction nie qu'une quelconque transaction soit en cours. Résumons les faits : Lors de l'inondation, la sous-traitance est organisé avec la société "HERBA" qui est un filiale de "EBRO PULEVA". Pour un économiste cette solution est carrément un non sens, surtout pour des marques leader sur le marché, SAUF à vouloir revendre le groupe peu de temps après.... La date annoncé pour le rachat de PANZANI étais le 29 juin 2003. A peu de chose près la date à laquelle le plan de licenciement se serait terminé si tout avait marché selon les prévisions de la direction. D'autre part, on peut lire sur le site Espagnol "El Confidential.com", que le groupe PANZANI est en train de conclure la fermeture d'un de ses sites. Es-ce-que nous leur poserions un problème ?, car le fait que la fermeture traîne en longueur gène la vente du Groupe. De plus, les autres usines du groupe PANZANI vont sûrement demander des comptes à la direction. Gros problèmes en perspective. De même les organisations syndicales Espagnoles vont réagir de leur coté et nous tiendrons informé de la suite des opérations.
Sur la réunion elle-même, les délégués réaffirme que le PSE tel qu'il est fait aujourd'hui est inacceptable. Il fixe le montant du préjudice subit à des sommes qui sont beaucoup plus élevées. Et surtout qu'en aucun cas ses sommes ne viendrait en déduction du montant des assurances qui permettraient le redémarrage du site. Au dernières nouvelles, il paraîtrait que les machines que contient la rizerie ne les intéresse pas. Alors ça franchement, on n'y croit pas du tout. Mais il n'y a pas de raison, s'ils veulent les laisser on ne vas tout de même pas les contrarier !!!!
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août 2004 : Aujourd'hui nous jouons
à domicile. Distribution de tracts
( Demandez le programme : tas de riz formant chicanes, feu de pneus, fumigènes. Pendant deux heures, de 10 h à 12 h nous filtrons la circulation en alternance. FR3 est là pour couvrir l'évènement. (voir photos) Ce joli feu d'artifice est surtout là pour montrer que nous sommes aussi frais qu'au premier jour, et que Peudevin au lieu de pleurer que nous avons fait perdre 10 point sur les ventes de riz, ferait bien de commencer à négocier sérieusement, sans quoi il se pourrait bien que sa lettre de licenciement arrive avant les nôtres. Incapable, nul, tout juste bon a répéter des phrases apprises par coeur lorsque les journalistes l'interrogent. S'il continue dans cette voie, les parts de marché perdues seront tellement importantes, que même l'épicier du coin ne voudra plus racheter PANZANI. C'est ce que l'on appelle des gestionnaires, et en plus il parait qu'ils ont fait des études pour accumuler tellement de "couillonades" que si on décernait le prix du meilleur torpilleur d'entreprise, ils gagneraient sans discussion.
- 12 août 2004 : Nous recevons ce jour un courrier de la direction, qui est sûrement un des sommets de ce qu'ils ont pu faire jusqu'à ce jour. En arriver à ce point montre un aveu de faiblesse indéniable. Si vous suivez l'affaire depuis le début, lisez bien cette lettre. Nous n'avons pas besoin d'en dire plus. Noubliez pas le rendez-vous au Tribunal de Tarascon, Mardi 17 août à 9 heures.
- 14 août 2004 : Nous voudrions vous proposer, alors que la période estivale se prête plutôt au repos, une explication de texte sur un courrier écrit le 18 février 2004, par notre directeur de l'époque : Laurent Gandouin. Le 28 janvier, dernier contact visuel "aimable" avec notre PDG Peudevin. Le mois suivant nous recevons ce courrier, qui démontre déjà une prise de distance de la direction, et surtout des écrits assez édifiants, analysés avec le recul que nous avons à ce jour. Ce courrier comporte deux parties : en noir le texte original de notre directeur, en rouge les commentaires que nous ont inspirés ce tissu de mensonges. Le 17 août dans la cour de l'usine, Assemblée générale après le TGI de Tarascon, vers les 11 heures.
- 16 août 2004 : Nous publions un communiqué de presse dont voici le contenu.
- 17 août 2004 : Nous passons au tribunal de Tarascon ce matin. Sans divulguer, le contenu des débats, nous tenons juste à signaler que lorsque notre avocat indique que personne ne s'est rendu à la cellule de reclassement, l'avocat de la direction ne le contredit même pas. La direction mettant toujours en avant les reclassements, cela montre combien la crédibilité de leur démarche hypocrite n'abuse personne. Après audition des deux parties, le président du TGI met le jugement en délibéré au 9 septembre. Comme le jugement n'est pas suspensif, cela signifie que la troisième réunion du livre 3 aura lieu le 30 août. Cela pourrai laisser penser comme vous le lirez peut-être dans la presse demain, une fois de plus que cette fois-ci tout est terminé (nous vous rappelons qu'on nous avait déjà donné pour mort le 8 mai 2004 !) Nous pensons nous que cela sera terminé le jour où il ne restera personne pour se battre contre cette décision arbitraire de détruire une ville, une région. Cela ne risque pas en tout cas d'entamer notre détermination. Comme nous le disons depuis presque 5 mois, NOUS NE LACHERONS RIEN, sur quelque point que ce soit. A moins de modification du calendrier, une action est prévue le 26 août. Nous donnerons plus de précision dans les jours prochains.
- 20 août 2004 : Au mois de septembre vont se dérouler à Arles, comme tous les ans, les fêtes des "Premices du riz". Cette manifestation née de la volonté des professionnels et de la filière rizicole, donne l'occasion de s'exprimer à Bruno Blohorn, le Président du Syndicat des Riziculteurs de France et Filière. Comme il l'écrit dans "Le mot des riz de Camargue" : "Dans l'intérêt de tous, il est urgent de trouver les moyens de garantir le maintien de la filière rizicole de Camargue." Nous allons tout a fait dans ce sens, et même si les coopérateurs de Sud Céréales réalisent en ce moment un projet de 11 millions d'euros pour transformer le riz de Camargue, l'arrêt de Lustucru Riz est un coup porté à la non production. Nous pensons également qu'il est dans l'intérêt de tous de réactiver la mise en route d'une unité de production qui permettrai d'assurer l'écoulement, le développement et ainsi la pérénité de la production de riz de Camargue.
- 21 août 2004 : Plus de précision au sujet de la manifestation du 26 août. Il s'agit d'une manifestation pour la sauvegarde de l'emploi et contre les délocalisations. Elle aura lieu à 11 heures devant la Préfecture à Marseille à l'appel des unions départementales et des unions locales du département. On prépare la rentrée !! Septembre sera chaud...
- 22 août 2004 : En preparation de la manifestation du 26 août, voici le courrier envoyé par l'union départementale des syndicats CGT à Michel Vauzelle, président du conseil régional.
- 24 août 2004 : L'université d'été d'ATTAC FRANCE se déroulera du 25 au 29 août 2004 à Arles. Nous participerons aux débats le 25 au soir et le 27 (heure à préciser). Si vous désirez participer : inscription sur place à partir du 24/08 à 15h30 et le 25/08 à 8h30, au Palais des Congrès, avenue de la première division France Libre, 13200 Arles. Intitulée : " Face au néolibéralisme : résister, riposter et créer ", elle présentera 20 filières différentes, 108 modules (conférences, ateliers, débats, carrefours, films, théâtres), une centaine d'intervenants (universitaires, chercheurs, syndicalistes, animateurs de mouvements sociaux et de comités locaux de l'association). De nombreux thèmes liés à l'actualité seront proposés : l'Europe ; le travail et l'emploi ; la question controversée du " développement " ; la santé ; la science et la citoyenneté ; les services publics ; l'éducation et la formation professionnelle ; la laïcité ; la fiscalité ; le droit comme outil de résistance ; les transports et l'environnement ; les femmes et la mondialisation...
- 25 août 2004 : Nous sommes présent à l'ouverture de cette université d'été d'attac". Aussi bien le Maire d'Arles Hervé Schiavetti, que Michel Vauzelle, dans leurs discours mettent en avant la volonté de développer la filière rizicole Camarguaise. C'est bien, mais nous attendons des actes pour juger. (voir photos) Nous installons notre petit stand d'information-signature de pétition qui est surveillé par Jean Colomina avec sa gentillesse habituelle. Le soir nous sommes invités à la projection du film "Germinal 2003" qui traite de la fermeture de l'usine METALEUROP. Le film montre a travers la vie d'une famille, celle de Jean-Pierre Bertrand, les difficultés que représentent ces fermetures "sauvages", sans aucune prise en compte du facteur humain. Jean-Pierre Bertrand était là en personne pour répondre aux questions qui ont suivi la projection du film. Etait également présent Jean-Michel Vennemani, réalisateur du film. Lorsque la salle s'est vidée nous sommes resté à discuter avec eux et si le portier de la CCI ne nous avait pas mis dehors nous y serions encore ! (voir photos) Six mois après la fermeture, 132 reclassements + 11 création de projets personnels sur 830 salariés METALEUROP, cela fait 17 % de résultat, et surtout 687 emplois suprimés dans une région qui compte un des plus fort taux de chômage de France. L'association "Cœur de fondeurs" a été créée pour pouvoir continuer la solidarité et venir en aide à ceux qui, nombreux hélas, rencontrent des problèmes. Jean-Pierre Bertrand est le Gérant de la SCOP Activ-Cœur-Environnement, qui va se charger de la mise en conformité du site de l'usine METALEUROP. Nous leur souhaitons bonne chance pour l'avenir.
- 26 août 2004 : Manifestation devant la préfecture à Marseille. Distribution de tracts dans les rue voisine en attendant qu'une délégation de Lustucru et de Nestlé soit reçue par le Préfet. Le discours est sans surprise, et toujours orienté dans le même sens : en bref les patrons font se qu'ils veulent. S'il croit nous décourager ou nous toucher au moral, nous savions à quoi nous en tenir depuis les dernières tables rondes. (voir photos) Notre but sera inflexible : retrouver de l'emploi industriel sur le site de l'usine d'Arles !!
- 27 août : Petite réunion dans la cour de l'usine en attendant la visite d'une délégation d'attac. Et c'est là qu'est la surprise, il ne s'agit pas du tout d'une délégation, mais de la presque totalité des participants à l'université d'été, c'est à dire environ 700 personnes, venues en convoi à travers la ville avec leurs véhicules. Moment d'émotion devant cette marque de soutien et de solidarité. De plus les représentants de toutes les régions Française, et même des représentants de pays voisins, repartent avec comme mot d'ordre, qu'ils garantissent avec conviction de propager largement : Le boycott du riz Lustucru Le boycott du riz Taureau Ailé Le boycoot de la BNP Le temps que s'organise la résistance et vous allez voir de quelle manière les ventes de riz du groupe PANZANI vont prendre du plomb dans l'aile. Sans compter les clients perdus pour la BNP. Messieurs les dirigeants du groupe, on vous avait averti qu'on ne vous lacherais pas et qu'on finiras par faire "péter" votre image de marque. Et ce n'est que le début, attendez-vous a d'autres surprises. Encore un grand merci pour ce grand moment. (voir photos) Le soir nous sommes invité par Marie-Louise Benoit, à la CCI, pour assister à une démonstration du "jeu du riz". Ce jeu créé par un Hindou, et fabriqué de manière artisanale, permet de comprendre très facilement et en s'amusant tout les rouages de l'économie mondiale et son impact sur l'environnement. Ce jeu peut s'adresser aussi bien aux enfants qu'aux adultes. Le principal étant surtout de faire comprendre au plus jeunes que d'autres possibilités que celle imposés par l'économie de marché sont viables et surtout de tordre le cou à toutes les idées reçues que l'on avale prédigérées. Un grand merci pour son acceuil, sa gentillesse et sa disponibilité. Dans l'après-midi nous reçevons un courrier de Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, qui nous renouvelle son soutien et invoque sa rencontre avec le ministre du travail, le 30 septembre, avec qui il évoquera le dossier LUSTUCRU RIZ... ![]() |
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