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Le conflit pas à pas ...

Le Tournant ...

- 26 mai 2004 : La réunion du CE devant se tenir ce matin, a été reporté à une date ultérieure. En effet le délit d'entrave au droit d'alerte a suscité de notre part ce report de séance jusqu'au jugement du tribunal.

Fin de matinée nous apprenons que le cabinet du Ministre de l'économie et des finances - M. Nicolas Sarkozy - devrait nous recevoir début Juin. La date reste à déterminer.

Une conférence de presse en présence de France Bleu Provence, France 3, et les quotidiens, La Marseillaise et La Provence, nous a permis d'exposer la réalité des choses :

La réhabilitation du site est toujours réaliste et d'actualité.

Le plan social proposé par la direction, n'a de social que l'appellation.

Par exemple, les postes proposés sur l'ensemble des sites du groupe sont proprement FICTIFS ET IRREALISTES.

Irréalistes, car tellement éloignés de notre région, que la direction sait par avance qu'ils seront refusés.

Fictifs, car tous ces postes réclamés, depuis plusieurs années, par les organisations syndicales des différents sites de production, ont toujours été refusés par la direction sous prétexte de sureffectif. Comme par MAGIE, aujourd'hui, la direction sort du chapeau 149 postes !!!

Cela revient à dire qu'à ce jour, le groupe PANZANI, avait des postes qu'il aurait pas pourvu en attendant la fermeture du site Lustucru Riz d'Arles.

Encore des mensonges comme toujours.

Nous verrons bien si l'intervention du ministre les laisseras toujours aussi arrogants et sans vergogne.

 

 

- 27 Mai 2004 : Les salariés de Nestlé ont rendez-vous avec le maire de Marseille, M. Gaudin.

Nous souhaitions nous joindre à eux, mais celui-ci n'a pas accepté de nous recevoir sous le prétexte qu'il ne s'intéressait qu'aux problèmes de sa ville.

Nous nous joignons aux copains de Nestlé, devant la Mairie, pour nous faire entendre. Après les traditionnels discours, nous pique-niquons sur le Vieux Port et passons une agréable après-midi sur place en attendant le bus de retour.

Pendant le même temps, la petite délégation accompagnant Serge Combier ( secrétaire du CE ), se présentait devant le Tribunal de Grande Instance de Tarascon en compagnie des membres de la direction : M. Peudevin, M. Gandouin, M. Detalle.

S'il paraissait évident pour la direction que le Juge allait leur donner raison, car pour eux il n'y a aucune raison que la ligne imposée par le Préfet lors de la dernière table ronde ne soit pas appliquée (à savoir que les patrons ont toujours raison). Et bien, il paraîtrait que le Juge ai besoin d'y réfléchir, car le jugement est mis en délibéré au 17 Juin....

J'avais oublié de mentionner qu'hier nous avions reçu, du moins les personnes qui prennent habituellement un acompte de quinzaine, la convocation du tribunal des Prud'hommes, pour le 3 juin.

Es ce qu'un patron a le droit ou le pouvoir de ne pas tenir ses engagements, et de passer à travers les mailles de la justice ?

 

- 29 mai 2004 : Je voulais citer cette anecdote qui montre bien quels expédients emploie notre direction.

Le mardi 1er Juin nos délégués du personnel avaient pris rendez-vous avec M. Corniquet qui est le directeur adjoint départemental de l'emploi et de la formation professionnelle.

Comme nous l'apprîmes de la bouche de M. Corniquet plus tard, notre direction envoya un sous fifre (le DRH - Fabrice Detalle) dire à M. Corniquet que nous avions demandé de reporter la réunion du 1er du juin, car devait se tenir à la même heure la réunion du CE suspendue le 26 mai.

M. Corniquet n'ayant aucune raison de mettre en doute les paroles de M. Detalle, accepta.

Dans un deuxième temps M. Peudevin (PDG), le plus grand menteur que Lustucru Riz n'est jamais eu en son sein, appela Serge Bonutti (délégué CGT), pour lui dire que la réunion du CE pouvait bien se tenir le 1er juin, puisque M. Corniquet était d'accord, a leur demande, de reporter le rendez-vous initialement prévu.

Ne faisant ni une ni deux, Serge Bonutti laisse sur le répondeur de M. Corniquet un coup de gueule d'anthologie, révolté par cette décision de se plier aux exigences de notre patron.

Deux minutes plus tard M. Corniquet rappelle Serge Bonutti désolé de s'être fait berner par les bassesses de notre direction.

La réunion du 1er juin est donc maintenue avec M. Corniquet.

Quand à la direction si elle veut rencontrer nos délégués, qu'elle commence par envoyer une convocation à chacun de nos représentants, ce qui est loin d'être le cas. Ensuite nous verrons en fonction des disponibilités de notre calendrier, si nous avons la possibilité de nous déplacer pour rencontrer cette bande de malfras.

 

- 2 Juin 2004 : Début de la réunion du CE :

La direction entend aller vite et se prépare déjà à ouvrir le Livre 3 du plan de licenciement.

Nous avons deux résolutions à soumettre au vote des représentants du personnel. Celles-ci sont bien sûr adoptées.

1ère résolution : Le déroulement du droit d'alerte demandé par le CE ayant été modifié par l'annonce du projet de fermeture, et beaucoup trop de point restant sans réponses, un nombre important de données doivent être fourni à notre expert du cabinet Sogex-Acte pour que celui-ci puisse mener à bien sa mission.

 

2ème résolution : Qu'est devenu la somme (46 840 Euros -subvention des CE) qui aurait du, comme ce fut le cas lors de la fermeture en 2002 du siège du groupe RCL, être versées au dernier site subsistant ? (en l'occurence le site d'Arles).

 

Après cela les délégués du personnel demande une suspension de séance de façon à étudier et faire partager le livre 4 au personnel.

La direction ne l'entend pas de cette oreille, mais est bien obligé de se plier.

 

D'autre part au sujet des vigiles postés autour de la salle de réunion, les délégués soulignent que leur présence ne contribue pas a un climat serein de discussion et que si cela devait se reproduire, le personnel s'invitera a la prochaine réunion.

 

 

- 3 Juin 2004 : Convocation devant le tribunal des Prud'hommes à 9 h 30 :

D'un coté M. Fabrice Detalle (DRH) avec l'avocat de la direction.

De l'autre tous les salariés qui touchaient jusqu'alors un acompte de quinzaine, représentés par Gilbert Colotte.

La seule défense de la direction est qu'elle ne refuse pas de verser les acomptes, mais elle s'en trouve dans l'impossibilité puisque l'accès au locaux ne leur est pas permis. De plus l'avocat de la direction invoque une demande écrite de chaque salarié.

 

Le Tribunal après délibération, donne son verdict courant d'après-midi.

Les justifications de la direction sont jugées irrecevables et celle-ci est donc condamné, si le cas se reproduit, à un dédommagement par salarié de 300 Euros par mois de retard.

 

- 4 Juin 2004 : Nous l'avions promis le 30 avril et comme nous ne sommes pas des menteurs nous tenons nos engagements.

Une Réunion du CCE ayant lieu dans les locaux de Panzani à Lyon, nous faisons le déplacement pour donner le bonjour des salariés de Lustucru Riz aux représentants du groupe.

Notre présence dans les locaux, quoique courte - 1 heure environ, est beaucoup plus colorée verbalement que lors de notre intrusion du 30 avril.

Les prises a parti individuelles des responsables de la direction (Callejon, Peudevin, Fortunato), sont chaudes mais sans violence. On nous a toujours dit "jeux de mains, jeux de vilains".

On sent qu'ils en ont marre de ses salariés qui n'en finissent plus de les faire "chier". Malheureusement pour eux, je crois qu'il ne sont pas au bout de leur peine, les pauvres.

Comme nous trouvons que la façade du bâtiment est un peu terne, nous nous permettons d'apporter notre touche colorée par l'intermédiaire d'oeufs remplis de peinture et qui me semble du plus bel effet.

Si la direction recherche des stylistes décorateurs, je pense qu'elle n'hésitera pas à solliciter nos services, à la vue de ce style "Pop-art dévastateur".

 

- 5 Juin 2004 : Il m'est impossible de dénombrer les manifestants qui ont participé à l'appel de tous les syndicats, sauf FO qui avait défilé le matin, à cette manifestation qui s'est écoulée de la Porte d'Aix jusqu'au Vieux Port en descendant la Canebière.

Les Nestlé et les Lustucru ouvrant cette manif pour la défense de la Sécu et pour la défense de l'emploi, le départ eu lieu vers 15 h 30 sous un soleil de plomb, qui n'empèchat pas les manifestants de chanter et crier tous le long du chemin.

 

- 10 Juin 2004 : Petit point de la situation après quelques jours d'interruption.

Le 4 juin, tout le personnel a reçu de nouveau une lettre de Michel Peudevin ( dommage que nous ne l'ayons pas eu lors de notre "promenade au siège" sinon nous nous serions fait un plaisir de la lui ramener ). Nous sommes absolument scandalisés par ces pratiques et les contre vérités manifestes contenues dans ce torchon.

Voir le Courrier de la Direction du 3 juin 2004.

Voir la réponse du CE le 7 juin 2004.

 

Un nouveau tract a été sorti le 8 juin 2004 et vas être largement diffusé. D'autre part un grande campagne d'affichage sur la ville d'Arles vas être menée. (Banderoles géantes sur les ponts, sur l'UL CGT et d'autres endroits encore non déterminés.

Pour les actions à venir, s'il ne se passe rien d'ici là, car notre calendrier se module en fonction de l'actualité, le 15 juin 2004 serait le prochain rendez-vous à Marseille à 10 h 30, pour une nouvelle manif pour la défense de la Sécu.

 

- 11 juin 2004 : Nous sommes conviés à la présentation de presse de "Convivencia". Il s'agit d'une organisation de l'association "Attention Culture" et du disquaire "MusiqueS-Arles" la boutique des passionnés (à noter qu'il s'agit de l'un des 100 derniers disquaires indépendants). Cela se déroule du 13 au 17 juillet 2004, tous les jours entre 11 heures et 14 heures, des apéros-dédicaces sont proposés. Pour plus de détail sur le programme, passez au magasin Rue Réattu ou téléphonez au 04 90 96 59 93. (Voir photos)

Pour notre part nous participerons à la journée du 14 Juillet, date hautement symbolique s'il en est.

Dans la cour de l'usine à 20 h 30 l'école "Viagem Samba" (percussions) est venue faire sa répétition en plein air. Nous les remercions de leur solidarité et sommes désolé que la pluie se soit invitée, ce qui n'a arrêté aucun de ses passionnés durant leur prestation. (Voir photos)

 

- 15 Juin 2004 : Le temps est couvert, mais l'ardeur des manifestants est toujours la même pour cette nouvelle journée de défense de la Sécurité Sociale. Le cortège démarre vers 11 heures du Vieux Port et s'écoule jusqu'à la Préfecture. (Voir photos)

Plutôt qu'un long discours, quelques mots de Charles Hoareau :

"En dix ans, et ce n'est pas nous qui le disons, c'est les chiffres officiels du code de la nation, la part des salaires dans le PIB, c'est - 1500 milliards d'Euros par an, vous avez bien entendu, - 1500 milliards d'Euros par an, donc avec cet argent là il y aurait vraiment de quoi faire pour financer la Sécu, les retraites et la protection sociale dont on a besoin !!"

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